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A La Salvetat, petit hameau situé à quelques kilomètres au sud-est de Saint-Mamet se trouve l'ancienne commanderie, elle regroupe une église, un corps de logis et un petit cimetière, le tout facilement identifiable.

Commaderie Salvetat 1

L'église est mentionnée pour la première fois en 1019 à l'occasion d'une donation à l'abbaye de Conques. C'est en 1270 que Guillaume de la Roue, évêque du Puy, a donné l'autorisation aux Templiers d'investir le site via une sentence arbitrale de 1248. A cette époque le lieu s'appelait "La Sauvetat". Cette commanderie, sorte de grosse ferme, avait une double vocation : accueillir les pèlerins et servir de péage pour le bénéfice de l'évêque du Puy. Il faut attendre 1270 pour que soient construits la chapelle et le cimetière. On parle aussi d'un trésor, la "cloche d'or des Templiers" qui reste introuvable, mais là, c'est une autre histoire !

Avant de devenir l’église paroissiale du petit hameau de La Salvetat, l’église de la Commanderie Saint-Jean-Baptiste était placée dans l’obédience des Chevaliers de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem, c’est-à-dire de l’Ordre souverain de Malte. Construite au XIIIe siècle par les Commandeurs de Saint Jean de Jérusalem, Le Commandeur avait alors tous les droits inhérents à sa dignité, entre autres celui de percevoir des dîmes et de rendre la justice, d'où la présence d'une tour, d'une grange-dîmière au premier étage et d'une prison au rez-de-chaussée. L’église fut saccagée pendant les guerres de Religion, puis restaurée en 1602. Elle a subi peu de modifications depuis cette date, et présente, avec la maison du Commandeur qui la jouxte, un ensemble d’intérêt historique et religieux évident.

Commanderie Salvetat 4

Les façades et les toitures de l’église sont inscrites à l’inventaire supplémentaire depuis le 31 décembre 1980. De dimensions relativement modestes (10,90 m sur 4,60 m), l’église est bâtie sur un plan rectangulaire. La sacristie, à gauche du chœur, et la chapelle de la Vierge, à droite de la nef, sont des adjonctions récentes. Le chœur, à chevet plat, est voûté d’ogives et est séparé de la nef par un arc brisé à clef. La façade, de proportions harmonieuses, incorpore un clocher mur à deux baies. La très belle toiture à deux pans, couverte de lauzes en écailles a nécessité de sérieux travaux

 

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