L'existence d'un château sur l'emplacement des ruines de Miremont est attestée déjà au XIe siècle. La transcription du nom a évolué au fil du temps, au début du XIIe siècle, on écrivait "Miramonte", "de Miramonte" au XIVe, "de Miromonte" au XVe, "de Miramont" ou "de Miramonte" au XVIe et au XVIIe "Miremont".
Assiégé en 1105 par l'évêque de Clermont, puis en 1183 et en 1196, il fut pris en 1357 et 1374 par les Anglais. On sait que ses châtelains participèrent aux guerres de Religion. Au milieu du XVIe siècle, le château est aux mains des Protestants. Dans une tentative de récupération sous le commandement de Gilles de Montal, seigneur de Laroquebrou, il reçut 900 coups de canon et, bien qu'il fut fortement ébranlé, ses occcupants résistèrent et repoussèrent l'assaut.
Il fut inscrit aux monuments historiques le 26 mars 1973. Hélas, il reste fort peu de choses de la forteresse établie selon un tracé allongé, sur une plateforme dont les bords rocheux soubassent un mur d'enceinte vers le milieu duquel s'ouvrait la porte d'entrée près de laquelle subsiste la base d'une tour de flanquement semi-circulaire. A chaque extrémité du front nord-est se trouvent les bases de deux tours de flanquement semi-circulaires.
A l'intérieur de ce périmètre étaient plusieurs enceintes. Le logis dont il ne subsiste que deux hautes courtines, s'élevait sur la butte située à l'extrémité nord-ouest. Les deux tours des extrémités conservent, au rez-de-chaussée, une salle voûtée en calotte.
Du XVIIe siècle au milieu du XVIIIe, Miremont fut la propriété des Bourbon-Malause, puis il passa à la comtesse de Poitiers qui le vendit en 1747 au marquis de Simiane dont la famille démantela le château.
Dans sa série "Opération Patrimoine" diffusée dans le JT de 13 heures le 4 octobre 2018, TF1 a consacré un sujet à l'action de l'association Miremont et petit patrimoine dont les bénévoles travaillent main dans la main pour redonner vie aux fondations restantes.
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