L’auteur nous raconte, en se référant à une solide documentation, l’épopée d’une grande fratrie, depuis la Révolution, jusqu’à l’empire. Zacharie Destaing tombe bien trop tôt, victime de son tempérament impétueux. Aîné de Bonaparte, il avait son bâton de maréchal dans sa giberne. De son cousin germain, Adolphe Thiers écrit : « Le général Delzons fut un de ces hommes rares nés pour être supérieurs aux situations qui leur sont faites … »
La modestie et la simplicité des goûts d’Alexis Delzons – entouré de ses frères – le préservent des illusions et des rêves ambitieux qui font parmi les soldats de Napoléon quelques puissants et tant d’envieux. Prenant son père – le législateur – pour modèle, il demeure un rare exemple des vertus privées, civiles et militaires.
L’empereur déclare, en apprenant sur le lieu de bataille la mort héroïque d’Alexis Delzons : « C’est un officier général que j’ai connu trop tard». Belle, mais trop brève oraison funèbre ! Les deux frères d’armes ont épousé, en Egypte, de charmantes jeunes filles de quinze ans, Julie et Anne. Ces dernières vont nous révéler toutes les deux de fortes personnalités …
Auteur : Jean Garrigoux. Publié avec le concours de la Fondation Napoléon (2007). Editions Gerbert. Albedia Imprimeurs Coordonnées principales
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