Florence Metge est ingénieur. Sa passion pour l'écriture l'a menée dans le monde de la communication scientifique. L’aventure littéraire commence pour elle par des contributions à une dizaine de recueils de nouvelles. Ses genres littéraires de prédilection sont le suspense et le thriller. L'histoire et la géographie tiennent une place importante dans ses récits auxquels elle aime ajouter un zeste de romance.
Florence Metge aime les énigmes et l'histoire. Sa famille étant originaire du nord de la Lozère et du Cantal, elle a toujours été fascinée par l'affaire de la bête du Gévaudan. Au cours de recherches généalogiques, elle a découvert des documents sur le sujet ainsi qu'un lointain cousin du nom de Jean Chastel, l'homme qui passe pour avoir tué la bête. Il n'en fallait pas plus pour lui donner envie d'écrire sur l’une des pages les plus sombres et mystérieuses de l’histoire de France.
Paru en 2021, son premier roman, Meurtres en Gévaudan revisite la mystérieuse affaire de la bête du Gévaudan à notre époque. Le samedi 24 juin 2017, à Saint-Chély-d’Apcher (Lozère), on célèbre les 250 ans de la disparition du terrible prédateur. Chloé Bouquet, une lycéenne, se joint à d’autres bénévoles pour apposer la touche finale à l'inauguration d'une statue de la bête. Le public assiste, médusé, à l’embrasement de la monumentale œuvre en argile. Le lendemain matin, un joggeur trouve le corps à moitié nu et atrocement mutilé de Chloé au pied de la statue. Une angoisse sourde commence à envahir la petite ville. Ce meurtre vient raviver les fantômes d’un passé sanglant. Dix mois plus tard, Faustine quitte la région parisienne pour s'installer dans l'ancienne maison de famille à Sainte-Lucie en Lozère. Pourtant, les cartons à peine défaits, son enthousiasme fait place aux doutes puis à l'angoisse. A l'hostilité du voisinage et à l'évasion de loups du parc animalier tout proche, vient s'ajouter une découverte macabre.
Existe-t-il un lien entre tous ces événements ? Qui sème de nouveau la terreur dans l'ancienne province du Gévaudan ?
Publié en 2022, son deuxième roman Du Gévaudan à Versailles : l’emprise de la bête plonge le lecteur au siècle des Lumières et lève le voile sur la mystérieuse affaire. En 1764, sous le règne de Louis XV, une bête mystérieuse attaque, égorge et tue femmes et enfants dans le Gévaudan et en Auvergne. Pierre Dalle, notaire et consul d’Aumont, est déterminé à marier sa fille Hélix avec Augustin Ramadier, fils d’un riche marchand. La jeune femme ose contester la décision de son père mais toute révolte contre l’autorité paternelle est vaine. Un autre événement vient perturber l’existence d’Hélix : sa meilleure amie Guillemette est violée par un inconnu au pré où elle garde le bétail de la famille. Le récit des carnages de la bête et des chasses infructueuses va de village en village, de ville en ville. Les événements tragiques sont amplifiés par les journaux qui se moquent de Louis XV. Le premier fait divers de l'histoire devient vite une affaire d'État. Qui sème la terreur dans la province : un loup, un fléau de Dieu, un animal hybride ou exotique, un loup-garou, un sadique ?
Attaquée par la bête, Hélix réussit à la faire fuir en la blessant. Pour la récompenser de son courage, le roi l'invite à Versailles. Cette rencontre va bouleverser la vie de cette jeune femme en quête de liberté.
Florence Metge poursuit son travail d'écriture avec la publication de deux livres en 2023, Meurtres en Aubrac (éditions Les Presses Littéraires, 2023) et La vallée de l'enfer ((Books on Demand, 2023).
Aux portes de l’Aubrac, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, le cadavre d’une randonneuse, sauvagement mutilé et décapité, est découvert. La disparition d’une partie de ses affaires rend l’identification de la victime difficile. On attribue bientôt le crime à un canidé d’une espèce inconnue proche du loup. Le prédateur demeure insaisissable et continue d’attaquer des marcheuses de Compostelle. Pour quelques personnes habitant à proximité du chemin, la bête du Gévaudan semble n’avoir jamais vraiment quitté les lieux.
Sortie des bois, la mystérieuse créature qu’on croyait disparue depuis 250 ans aurait-elle fait son retour dans la région ? Ces meurtres auraient-ils un lien avec la réapparition des loups sauvages en Lozère ou avec l’évasion de quelques spécimens d’un parc animalier des environs ?
Préparez-vous à visiter l'Enfer !
Le dérèglement climatique a mené à une politique d'aménagement du territoire favorisant le repeuplement des zones rurales. Un campus en partie souterrain a été construit dans la vallée de l'Enfer en Lozère. Apolline, une brillante étudiante, intègre l'établissement prestigieux. Un nouvel univers s'ouvre à elle, bien différent de ce qu'elle avait imaginé. Les rituels d'intégration inspirés de l'histoire locale se déroulent dans une atmosphère angoissante.
Dans cette communauté isolée et repliée sur elle-même, l'esprit de compétition semble mener à tout, y compris au meurtre ?
En 2024, parait Les ombres de la Margeride aux Editions Les Presses Littéraires, un Cluedo grandeur nature.
Ils sont 8 : huit auteurs débutants en quête de publication et de reconnaissance. Cet été, ils participent à un atelier d’écriture animé par une célèbre romancière au cœur de la Margeride. Ils découvrent des paysages sublimes et sauvages et travaillent sur leurs projets littéraires, évoluant entre fiction, histoire locale et légendes terrifiantes.
Source d’inspiration, le territoire est peuplé d’ombres et de mystères : le géant Gargantua, les fées malicieuses, les verriers de la manufacture royale abandonnée, la bête du Gévaudan, le sulfureux comte de Morangiès, les résidents du château-asile de Saint-Alban, les barons de Randon, la poudrière du lac de Charpal, les militaires de Fortunio, les maquisards du mont Mouchet, Léo Ferré et sa Baraque du Cheval mort ainsi que les nombreuses victimes des tourmentes hivernales…
À ce sombre passé viennent s’ajouter aujourd’hui des disparitions inquiétantes. Les auteurs en herbe sont-ils en danger ? De toute évidence, certains d’entre eux ne sont pas venus en Margeride que pour écrire…
Mise à jour avril 2024