Avec des mots disparus du langage courant, et pour cause, ce poème décrit, avec précision et une certaine admiration pour la beauté du geste, le décor, les hommes, les outils et la récompense de cette étape fondamentale de la vie agricole, celui où l'on engrange les réserves de foin pour passer l'hiver.
La fauchaison
Tout en haut de la colle1, à l’heure de rosée, Jean-Baptiste Manhes (oct. 1985) |
1 colle : partie du pré à faucher
2 clarchis : ouvriers saisonniers embauchés pour la fenaison ; ces hommes étaient originaires pour la plupart du Lot et du sud du Cantal, leur nom vient de la province Quercy
3 bouvier grand : premier domestique agricole
4 cou (en occitan cot) : pierre à aiguiser
5 coudier : coffin, étui de bois attaché à la ceinture contenant de l’eau dans lequel le faucheur met sa pierre à aiguiser
6 soubaga : fête organisée à la fin de la fenaison
-
Fidélité (poème)
Fidélité, c'est l'énumération des madeleines de Proust de Jean-Baptiste Manhès, tous les manques qui sont les siens depuis sa terre d'exil parisienne. gentiane bleue Fidélité A mon pays natal je... Lire la suite -
La Cère (poème)
Les mots riches et le style enlevé de Jean-Baptiste Manhès évoquent à merveille le combat de la rivière pour franchir un à un les obstacles semés sur son chemin par une nature toujours plus... Lire la suite -
La fauchaison (poème)
Avec des mots disparus du langage courant, et pour cause, ce poème décrit, avec précision et une certaine admiration pour la beauté du geste, le décor, les hommes, les outils et la récompense de... Lire la suite -
La langue de chez nous (poème)
Alors que la vie à l’extérieur est dominée par la langue française, l’enfant Jean-baptiste Manhès évoque la douceur des moments où se parle, ce qu’il appelle avec beaucoup de tendresse, la langue de... Lire la suite