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Michel Four est un artiste peintre, lithographe et sculpteur français, appartenant au courant de la Nouvelle figuration, né le 15 février 1945 à Carlat (Cantal). Après des études secondaires et l'obtention du baccalauréat au lycée Émile-Duclaux d'Aurillac, Michel Four est en 1964 élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, dans les ateliers de peinture de Roger Chapelain-Midy (Michèle Battut et Marc Le Coultre y sont ses condisciples) puis de Gustave Singier, et dans l'atelier d'art monumental de Jean Bertholle. Il vécut un temps à New York et est installé dans le 20e arrondissement de Paris. Il a été professeur de morphologie artistique aux Beaux-Arts (spécialiste des nus). Son œuvre s’étend, entre autres, sur des thématiques telles que :

les femmes

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la tauromachie

tauraumachie1tauraumachie2tauraumachie3  

les orientalistes

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les hommages (Rembrandt, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Bacon...)

Oeuvre recente 1

Matières (peintures matiéristes abstraites) une autre idée du paysage, etc.
Il a exposé beaucoup en France mais aussi à New-York, au Luxembourg, à Paris (Corbel galery)

expo


Le Cantal, "sa terre" :
Mais comme tous les étés, c'est dans le Cantal que Michel Four pose son chevalet. Dans un sourire, l'artiste attribue cette fidélité au pays qui l'a vu naître, où il a passé toute son enfance et son adolescence, à une forme de chauvinisme. "J'adore venir ici, je me régale !", s'exclame-t-il dans l'atelier dont il a dessiné les plans à Giou-de- Mamou. "Et puis, j'ai plein de copains." Pour s'en convaincre, il suffit de suivre Michel Four dans le bistrot voisin. Tout le monde le connaît, le tutoie. Le reste de l'année, le peintre est à Paris, où il fut pendant 16 ans directeur d'études à l'école professionnelle supérieure d'arts graphiques et d'architecture. Étonnamment, là-bas aussi, son port d'attache le poursuit. "Encore récemment, on me présente un modèle ; on discute un peu et elle me confie passer ses vacances dans un endroit que je ne dois pas connaître, en Auvergne, dans le Cantal : Lascelles dans la vallée de Mandailles. Autant dire qu'elle était stupéfaite quand j'ai pu lui citer le surnom de la buraliste chez qui elle se fournissait en cigarettes !", s'amuse-t-il » (Source journal l’Union) »

four


Quelque avis de critiques :

  • «Michel Four porte dans sa sensibilité les coulées à peine refroidies des anciens volcans d'Auvergne, la force d'ancrage terrestre du cœur des Gaules, de ses laves, de ses sables, de la pierre et de l'ardoise des villages anciens» - Xavier Bordes
  • «Chaque tableau de Michel Four est une fenêtre ouverte sur le monde» - Sophie Chauveau
  • «Mêlant tradition et figuration libre, Michel Four est parvenu à retrouver la force de l'émotion religieuse traditionnelle qu'il vivifie en ce début du XXIe siècle, apportant comme un souffle nouveau, ouvert sur de nouvelles formes d'expressions, laissées à l'imagination des artistes de demain. Michel Four est multiple mais toujours fidèle à sa propre interprétation picturale où le monde réel est confronté avec un imaginaire de formes, de couleurs et de rythmes très personnels. L'équilibre de sa peinture, qui se singularise avant tout par un trait fulgurant, s'exprime aussi bien dans l'instantané d'une vie citadine trépidante que dans son "autre idée du paysage»  Christian van den Plas
  • «Cette peinture m'a conquis par la vigueur et la maîtrise du geste allant de pair avec une allégresse pesée de la couleur… Pour autant, Michel Four ne relève pas de l'abstraction lyrique mais plutôt de cette nouvelle figuration devenue "narrative" qu'on a vu apparaître dans les années 1960… Four est un peintre de l'énergie et du mouvement. Je pense à ses tauromachies des années 1990 qu'aurait aimées Ernest Hemingway, écrivain apprécié du peintre dont j'ai vu deux tableaux intitulés Pour qui sonne le glas, représentant des combattants de l'armée républicaine espagnole. Je pense aussi aux tableaux de la période américaine - Four a vécu quelque temps à New York - dans la série La Rue (1996-1998). À ce propos, un critique a noté : "le spectacle de la rue new-yorkaise est peut-être un de ces éléments qui l'ont poussé à intégrer certaines figures dans une œuvre jusque-là plutôt abstraite". C'est possible. Les couleurs préférées du peintre sont les ocres, les rouges, les orangés, les bruns, les gris, les bleus, les noirs. On va retrouver ces nuances dans la plus récente période de Michel Four, qu'il appelle Une autre idée du paysage… Le peintre se sert de résine pour fixer les pigments purs et donner du relief à ses aplats. Il intègre aussi du sable comme le faisait André Masson, conférant ainsi à ses paysages une densité, une matière et une épaisseur remarquables. On a envie de les effleurer du doigt… À l'égal de ceux de Mark Rothko, les tableaux de Michel Four, non seulement contiennent, mais produisent de l'espace. Le passage d'un paysage figuratif à un paysage onirique et souvent abstrait, mais très structuré, aboutit à ce que j'appellerais non pas une figuration narratrice cette fois, mais plutôt une narration non figurative ou un expressionnisme abstrait. Cela pourrait correspondre à cette "autre idée du paysage que se fait Michel Four» Jean Orizet de l'Académie Mallarmé
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