Sa silhouette est familière aux Aurillacois, aux Cantalous et même à nos voisins corréziens ou aveyronais ; le jour, elle reflète la lumière du soleil, la nuit, elle crée un joli jeu de lumière aux tons pastels, bleu, vert, jaune et rouge/rosé. Le Prisme est une salle de concerts et d'expositions construite à Aurillac en 2007 par les architectes Brisac Gonzalez. Xu Acoustique fut chargé de l'acoustique du bâtiment tandis que dUCKS scéno (NDLR : il n'y a pas de faute de frappe) fut chargé de la scénographie de la salle modulable.
Le bâtiment principal
Réalisé en 19 mois par 19 entreprises, essentiellement locales, le Prisme répond à un double enjeu voulu le maître d’ouvrage, la Caba soutenue par le Conseil Général, le Conseil Régional, l’Etat et l’Euro), à savoir pérenniser l’offre culturelle - l'objectif était "d'Accueillir dans des conditions correctes des artistes qui ne venaient pas à Aurillac, faute d’infrastructure" - et être un outil de développement économique.
Le bâtiment est en béton gris blanc mais la lumière est au cœur de son identité. La façade supérieure est composée de 25 200 pavés de verre soit 25 pavés par panneau qui, le jour, reflètent les rayons du soleil et, la nuit venue, diffusent un éclairage lumineux de quatre couleurs (bleu, vert, jaune et rouge/rosé). Chaque façade, chaque rampe et chaque couleur peuvent être activées indépendamment ce qui offre une infinie palette de possibilités. Les promoteurs assurent avoir été, dès le départ, particulièrement attentifs aux performances énergétiques.
L’intérieur est totalement modulable, il se divise en deux grands espaces, la salle proprement dite et les annexes (espaces d’accueil et VIP, coulisses, etc). Il est tout aussi possible d’y organiser des salons et des congrès que des concerts et des spectacles, en configuration assis ou debout.
Sur le plan technique, le Prisme, ce sont :
- 30 tonnes de matériel au-dessus de la scène,
- 20 tonnes dans la salle,
- un traitement acoustique et thermique des murs grâce à des panneaux en fibres de bois noirs.
Le prisme en chiffres :
- 9 103 397 M€/H
- 25 200 briques en verre de forme pyramidale imbriquées dans la façade,
- 15,40 m de haut,
- 4 050 m2 dont 2 500 m2 pour la salle proprement dite,
- 390 m2 de scène,
- 2 6440 places assises,
- 4 300 places debout (4 136/1 116 en configuration mixte),
- 170 projecteurs,
- 150 spectacles et 260 000 spectateurs en 10 ans (2007/2017).
Le local technique
En 2012, le Prisme s’est doté d’un local technique, le Techno-Prisme. Une opération d’un coût de 710 000 € qui avait aussi comme obligation d’être cohérente avec l’architecture du site. C'était une évidence, la conception devait d'être en accord avec le look du Prisme. Du coup, c'est la même architecte (cabinet Brizac-Gonzales) qui a officié. Et misé sur un revêtement extérieur fait de 2 000 cassettes d'aluminium dont certaines en couleurs. Le bâtiment a été édifié en huit mois.
A l'affiche
Le 6 décembre 2007, le Prisme accueillait son premier artiste, ce fut Julien Clerc qui, depuis, est revenu (2018). Il fut suivi par de nombreux autres artistes de la scène française et même internationale (Joan baez en juin 2012) et de nombreux comiques (Canteloup, Laurent Gerra, les Chevaliers du Fiel, etc).
Chaque année, le Salon de l’Habitat revient au Prisme en septembre, d’autres séminaires et autres congrès y sont organisés par les acteurs économiques locaux. Ponctuellement des événements sportifs peuvent y avoir lieu (Master de pétanque ou championnat de gymnastique).
Dixième anniversaire du 7 au 10 décembre 2017
A cette occasion, le salle connut une programmation éclectique oscillant entre groupes régionaux (Les Wampas), tête d'affiche nationale (Black M) et bal musette clôturée par un grand feu d'artifices gratuit tiré depuis le toit du Prisme.
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