Le Cantal compte de très nombreuses espèces d’oiseaux champêtres plus ou moins familières telles que le coucou, le pic épeiche, le pivert, le martinet, la huppe fasciée et la plupart des passereaux inscrits sur la liste des oiseaux protégés telles que la mésange, le moineau, le roitelet, le pinson des arbres, le chardonneret, le rouge-queue, le rouge-gorge et tant d’autres.
On rencontre également de nombreuses espèces d’oiseaux aquatiques dont la présence est étroitement liée à l’important réseau hydrographique du Cantal, aux eaux de relativement bonne qualité et à l’existence d’un massif forestier relativement bien préservé contrairement à d’autres régions où prédomine l’agriculture extensive.
De très nombreuses espèces protégées telles que le cincle plongeur, la bergeronnette des ruisseaux et le martin-pêcheur sont présentes sur les rives de nos rivières les plus emblématiques, la Cère et la Jordanne, y compris aux abords des villes.
64 espèces d’oiseaux (contre 14 en moyenne dans le reste de l’Europe) sont aujourd’hui légalement chassables en France (et dans le Cantal) parmi lesquels une vingtaine sont inscrites sur la liste rouge des espèces en danger dont la tourterelle des bois ou encore le geai des chênes (cf diaporama). Hélas cette liste n’est pas une réglementation opposables aux chasseurs. Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), [les] qualifie d’« agonisantes », [elles] continuent pourtant d’être chassées chaque année.
Texte : DTF, photos : JPR
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