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 CHATEAU ET EGLISE

Allanche n'est pas bien bâtie; cependant depuis que ses anciennes maisons avec leurs escaliers à vis ont été restaurées et jointes aux constructions modernes, il y a dans l'ensemble de son aspect un air de propreté. On a conservé les portes de la ville qui se trouvent maintenant au milieu d'une rue. La place publique occupe à peu près le centre; ont y voit la halle aux blés et une fontaine abondante dont la date remonte sans doute à 1741, époque où les habitants furent autorisés à l'y construire par M. François de Dienne, comte du Cheyladez.

Le château seigneurial formait alors tout un côté de la place et avait été récemment bâti. Ce même comte du Cheyladez commença aussi un vaste parc formé de prés et champs, et enclos de murailles; l'enceinte avait déjà 8,000 mètres lorsque la mort surprit le comte du Cheyladez, en 1742. L'entreprise n'a pas été terminée à cause de la révolution de 1789, et le château, vendu ou cédé à la commune, sert aujourd'hui de demeure à plusieurs ménages, et a subi plusieurs divisions. L'église d'Allanche est très ancienne, bien décorée, mais d'un style lourd.

L'étymologie la plus probable nous parait être: (Alt-Incu). En langue gaélique, Haute Prairie mal éclairée. On y remarque des constructions de diverses époques; elle a environ 30 mètres de longueur, sur 10 mètres de largeur; des chapelles règnent tout autour, et deux rangées de colonnes forment les bas côtés; la chaire est en pierre bien travaillée; il existe dans cette église un tombeau que l'on dit être celui d'un seigneur du lieu; mais l'épitaphe est illisible.