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Après le passage des SS en juin 1944 et après avoir commis divers crimes de guerre (viols, fusillades, tirs à la grenade), ils quittent Aurillac dans la nuit du 8 au 9 juin. Les habitants sont soulagés restrospectivement en apprenant les massacres d’Oradour-sur-Glane, les pendaisons de Tulle.

« Il leur fallut attendre encore 2 mois pour qu'Aurillac soit évacué par l'ensemble des troupes d'occupation (11 aout 1944) »

Lors de la fête de Notre-Dame-aux-Neige le  père Soustrougue, dans son sermon, propose d’ériger une statut de la Vierge en remerciements de la protection divine pour Aurillac. La statue monumentale de l’après-guerre serait signe de reconnaissance pour Marie libératrice de la ville.

« Rapidement le puy Courny (baptisé aussi Cornille, Corny, Conil ou Cournil) est choisi pour l’implantation de la statue de la libératrice céleste : le lieu est visible, le sommet du mamelon permet la construction du monument qui doit abriter la Vierge et accueillir les foules tout en offrant un panorama remarquable »

Puy Courny maquette

Photo Jacques Beaufrère

Maquette d'un projet de chapelle pour le sommet du Puy Courny, premier projet de Pierre Croizet

En mars 1946 la commission départementale des sites bloque le projet en raisons des « graves inconvénients d’ordre esthétique présentés par l’érection d’un tel monument » Cette interdiction sera étendue à tout le territoire. Un second projet sera étudié (ci-dessous).

Puy courny

 

« Archives départementales du Cantal, 2 W 85 ».


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Projet avec plusieurs facades

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« Archives départementales du Cantal, 2 W 85 ».

« Même si les fêtes de Notre-Dame-aux-Neiges sont l’occasion après 1946 d’invoquer chaque année la divine libératrice d’Aurillac … on n’entends plus parler de la souscription ».

En mars 1947 l’association diocésaine achète un bout de terrain qui outre le sommet du puy Courny permet un passage depuis l’avenue Aristide Briand . En 1947 il est décidé d’ériger une simple croix bénite par Mgr Pinson évêque de Saint Flour.

Abattue en 1971 par un acte de malveillance , elle est reconstruite grâce  à une souscription des paroisses d’Aurillac et d’Arpajon. Foudroyée en 1981, elle est reconstruite avec un paratonnerre. Le comité local de suivi du puy Courny est installé en octobre 2006.  Un chemin est balisé pour accéder au puy Courny et sera inauguré le 3 octobre 2011.

« Point d’arrivée du parcours pédestre, la croix rappelle une page d’histoire d’Aurillac à la fin de la seconde guerre mondiale, et se veut, depuis soixante an, signe de paix pour le promeneur et pour la cité »

Avec l'autorisation de la revue Haute Auvergne, de Mr Bouyé directeur des archives départemental de la Côte-d'Or, Mme Dorcy des archives départementales du Cantal, de Mme Odile Beaufrére.

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 M.V

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