Henri Mondor est un médecin français, chirurgien et historien de la littérature, né le 20 mai 1885 à Saint-Cernin (Cantal), mort le 6 avril 1962 à Neuilly-sur-Seine. Fils d’instituteur, Henri Mondor fit ses premières études à l’école de Saint-Cernin, puis au lycée d’Aurillac. Après ses humanités et malgré une précoce attirance pour les lettres, il entama, poussé par sa mère, des études de médecine. Son ouvrage Diagnostics urgents de l'abdomen (1928), reconnu à l'échelle mondiale, a régulièrement été réédité jusqu'en 1979.
En parallèle à ses activités de médecin, il se consacra à son premier amour, la littérature, en publiant, en particulier, de nombreux ouvrages consacrés au poète Mallarmé.
Il fut également dessinateur, ses supports préférés étaient la rose et les coquillages. Il a également illustré des livres de Georges Duhamel et de Paul Valéry. Grâce à son intervention auprès des parents du jeune homme pour qu'il suive des études d'art plastique, Jean Labellie a connu la célébrité dans le monde de la peinture abstraite
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François Mauriac lui a rendu hommage dans son Bloc-notes : « J’admirais et j’aimais dans un esprit comme celui-là l’hommage que la science rend à la poésie. Il ne parlait presque jamais de ce qui l’avait rendu éminent dans sa spécialité ni des ouvrages qui, dans cet ordre, lui assureront une place durable. La poésie a besoin d’érudits d’une certaine race ... »
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 Signature d'Henri Mondor |
 1982, 20e anniversaire de sa disparition |
 Timbre à date 1er jour |
En 2012, à l'occasion du cinquantenaire de la disparition d'Henri Mondor, la société de Haute-Auvergne a réédité l'ouvrage qu'elle lui avait consacré dès 1963 en y adjoignant l’ensemble des articles que la revue lui a consacré ultérieurement.
Extraits de la préface du Dr Pierre Vermenouze de l'hommage à Henry Mondor édité par la Société de Haute Auvergne, à Aurillac en 1963 :
"Henry Mondor est né le 20 mai 1885 à Saint Cernin, en plein coeur de nos montagnes, premier fils d'Armand Mondor et de Johanna Vidal. Son père était né à Arpajon sur Cère le 6 septembre 1859 et enseigna comme instituteur à Saint Cernin où il décéda en 1906.
Sa mère naquit à Aurillac le 21 avril 1860 rue Marinie nommée aujourd'hui rue Victor Hugo. De retour à Aurillac après le décès de son mari elle y mourut en 1927. Henry Mondor fit ses études au Lycée d'Aurillac où il excella dans toutes les disciplines. Il fit partie de l'équipe de rugby des francs joueurs.Après le Lycée d'Aurillac, Mondor continue ses études à Paris à la faculté de médecine et dans les hôpitaux.En 1914, il s'engage comme infirmier et est nommé médecin aide-major.Il voue un véritable culte à Mallarmé et accumule pendant des années tout ce qui a trait au poète.Mondor n'est pas seulement chirurgien, chercheur, découvreur, mais il est aussi artiste, homme de lettres, académicien, et ... amoureux de l'Auvergne.Il avait souhaité des obsèques discrètes. Elles eurent lieu dans la plus stricte intimité. Sa famille et quelques amis.Le professeur Mondor était un trop grand esprit pour ne pas sentir que "tout est vanité".Il connaissait ce qu'il y a de relatif et d'éphémère dans la réussite la plus brillante et le peu qui reste d'un homme lorsque sont évanouis ceux que l'on a connus. Mais il savait aussi la solidité, la force, et la fidélité de cette vieille race arverne à laquelle il était si fier d'appartenir."
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Outre ses quatre titres d'académiciens :
- Académie de Chirurgie (1926)
- Académie nationale de médecine (1945)
- Académie française (1946)
- Académie des sciences (1961)
Henri Mondor fut également :
- Professeur de clinique chirurgicale de 1941 à 1955
- Médaillé d'or de chirurgie des hôpitaux en 1920
- en charge de cours de pathologie chirurgicale à la faculté (1939 à 1941)
- Codirecteur de la Presse médicale
- Membre du comité National de la recherche scientifique
- Membre du comité de lecture de la Comédie française
- Auteur d'une monographie chirurgicale en onze volumes
- Président de l'académie Mallarmé
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