Le Parc Hélitas est un beau centenaire. En effet, Maurice Hélitas, préfet du Cantal de 1910 à 1917, croyait aux vertus que sont l’endurance, la résistance et la souplesse dans le développement de l’individu, il a donc entrepris la construction du parc.
Pour ce faire, il a d’abord fondé la Société de culture physique par la méthode naturelle, le concept a séduit la municipalité d’Aurillac qui a mis à disposition un terrain vague de 18 hectares situé à proximité de l’actuel stade Jean Alric, tandis que le Conseil Général du Cantal octroyait une subvention de 4 000 francs destinée à financer les différents équipements.
Mais nous sommes déjà en pleine première guerre mondiale et c’est à des prisonniers de guerre danois que revient la tache d’aménager le parc, les hommes du cru ayant été appelés ailleurs. L’Armée Française prend alors conscience du potentiel des lieux et dès 1916, les nouvelles recrues sont formées au Parc Hélitas, devenu un centre d’entraînement militaire.
La paix revenue, le centre d'entraînement militaire est devenu un parc d’agrément et, sur la partie plate, un terrain de rugby a vu le jour à partir de 1924, le stade Jean Alric.
De nos jours, le parc Hélitas est un espace de verdure, un havre de paix arboré qui abrite un parcours de santé, des terrains de sports, de nombreux jeux pour enfants ainsi qu’un pump pedal track, espace composé de bosses et virages pour s’initier aux joies du VTT à partir de 7 ans. Il est possible de s'y reposer ou de tout simplement profiter du temps qui passe installé sur l'un des magnifiques transats prévus à cet effet. Ponctuellement diverses animations et autres vide-greniers ou concerts y sont organisés.
Les visiteurs des lieux ne manqueront pas la statue en bronze du Gladiateur Borghèse, également appelé le lanceur de disque sur les cartes postales anciennes, seul sur son socle au début du XXe siècle, il est désormais niché au coeur d'une petite forêt, les arbres du parc ont bien poussé.
Cette statue de bronze, réplique du Guerrier Combattant (100 av J.-C.) exposé au Louvre depuis 1808, a été offerte par l’Etat à la ville d’Aurillac, sous l’administration de François Volpilhac, maire de 1911 à 1919.
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