Aurillac s'impose devant Brive 27 à 20

vu par guy.bati@orange.fr   

Fiche technique 
Aurillac: Stade Jean-Alric (dimanche 23 Septembre 2012 à 14h00 devant les caméras de "Sport +")
Spectateurs: 6 000 environ
Arbitre : Monsieur Arnaud Blondel (Comité du Languedoc)

Stade Aurillacois : 2 essais Arno Coetzee (33e), Jack Mc Phee (55e) - 1 transformation (56e) et 5 pénalités (18e, 25e, 30e, 35e, 73e) Maxime Petitjean   

Brive : 1 essai Arnaud Mignardi (80e) - 1 drop-goal (15e) & 4 pénalités (10e & 44e)  Romain Sola (50e & 64e) Riaan  Swanepoel

Exclusions temporaires: J. Coetzee (46e / 56e) - Faltrep (70e / 80e) pour Brive - Paul Boisset (62e / 72e) - Jason Marshall (75e) pour Aurillac

Envie, maîtrise, discipline, bravoure et panache

 Les 6 à 7000 spectateurs présents à "Jean-Alric" ont assisté à un derby correct et d'excellente qualité. Les vingt premières minutes furent à l'avantage des visiteurs. Face au vent, ils monopolisèrent le ballon laissant un minimum d'initiatives aux locaux qui durent se contenter de défendre, ce qu'ils firent d'ailleurs très bien. Avec une pénalité et un drop les "Coujous" menaient au score de manière tout à fait normale. Il fallu attendre près de vingt minutes pour assister à la première mêlée. On peut dire que c'est à ce moment la que les Cantaliens prirent les choses en main. Dominateurs dans ce secteur de jeu ils mirent les brivistes à la faute. Si Maxime Petitjean manqua sa première tentative (un peu de tension probablement), il régla très vite la mire pour marquer les premiers points pour son équipe. La mêlée Corrézienne cédait à chaque impact et le pilier droit visiteur, Patrick Barnard, subissait la pression de son vis à vis Karlen Asieshvili . Maxime Petitjean ne se faisait pas prier pour égaliser des 60 mètres puis de récidiver quelques minutes plus tard et donner, pour la première fois, l'avantage aux Aurillacois. Cette domination cantalienne, dans le secteur de la mêlée, allait générer un mouvement de grande envergure. Jimmy Yobo s'arrachait des griffes de la défense adverse, poursuivait l'action et trouvait à l'intérieur son capitaine Jacobus Kemp qui servait aussitôt son compère Arno Coetzee pour un superbe essai en coin. Même si la transformation était manquée, de très peu, le Stade Aurillacois venait de faire un premier break. Maxime ratait l'occasion de creuser l'écart à quelques secondes du repos.

Avec un avantage de onze points, les "rouge & bleu" du Cantal n'étaient pourtant pas à l'abri, d'autant que les Corréziens allaient, à leur tour, jouer avec le vent dans le dos. Malgré une infériorité numérique (exclusion temporaire du pilier droit visiteur J. Coetzee qui avait subi le même sort, en mêlée, que son prédécesseur Patrick Barnard), les Brivistes revenaient à cinq points des "Cantalous". Il était dit, qu'en ce dimanche ensoleillé de septembre, que les Cantaliens ne céderaient rien bien au contraire. Un nouveau mouvement parti de loin avec Ropate Ratu au départ puis Arno Coetzee, relayé par Jimmy Yobo qui tape à suivre un ballon repris par Jack Mc Phee qui va aller déposer le "cuir" entre les poteaux. Une quatrième réalisation pour l'arrière Néo-Zélandais en cinq rencontres. Maxime Petitjean transforme et le Stade se retrouve avec une avance confortable. Brive réduit l'écart par une nouvelle pénalité, mais le buteur local redonne un avance de douze points en faveur de l'équipe Cantalienne 27 à 15. Les stadistes réduits à 14, avec l'exclusion temporaire de leur pilier droit, encaissent un essai à la dernière minute de la partie par le centre Arnaud Mignardi. S'il ne change rien au résultat, il permet aux Corréziens de prendre le bonus défensif et de ne pas rentrer tout à fait bredouilles de leur voyage dans le Cantal.

Les Aurillacois retrouvent leur seconde place au classement, derrières des Oyonnaxiens invaincus. C'est un début de saison exceptionnel même s'il y a une petite tâche au tableau avec la défaite, à "Jean-Alric", face aux Tarbais de Pierre-Henry Broncan. Les joueurs vont bénéficier d'une semaine de repos afin de recharger les accus avant un prochain déplacement chez les hommes de Broncan père. 

Whatsapp