vu par guy.bati@orange.fr
Fiche technique
Aurillac: Stade Jean-Alric (Dimanche 4 Novembre 2012 à 15h10 (retransmis sur "Sport + & France 3")
Spectateurs: 5 500 environ
Arbitre : Monsieur Vincent Blasco-Baqué (Comité Midi Pyrénées)
Stade Aurillacois : 1 essai Albert Valentin (55e) - 1 transformation & 4 pénalités (28e, 39e, 62e 68e) Maxime Petitjean
Lyon (LOU) : 1 essai Franck Romanet (46e) - 1 transformation & 3 pénalités (8e, 15e, 21e) Julien Dumora
Exclusions temporaires: Mosese Ratuvou (29e / 39e), Lionel Nallet (40e / 50e) pour Lyon
La composition du XV de départ, pour le Stade Aurillacois, était la suivante:
(1) Antoine Fournier (2) Denis Fogarty (3) Jason Marshall (4) Simon Pinet (5) Levan Datunashvili (6) Latuka Maituku (7) Stéphan Gerber (8) Mathieu Lescure (9) Paul Boisset (10) Maxime Petitjean (11) Ropate Ratu (12) Jakobus Kemp (cap) (13) Jimmy Yobo (14) Albert Valentin (15) Jack Mc Phee
Sont entrés en cours de jeu: Karlen Asieshvili > Antoine Fournier (52e) - Giorgi Natsarashvili > Jason Marshall (70e) - Julien Marechal > Simon Pinet (79e) - Paula Havéa > Latuka Maituku (62e) - Delkeith Pottas > Jimmy Yobo (74e) -
Ne sont pas entrés: Nicolas Catanzano - Lee Adriaanse - Marka Vakacegu
Une Victoire difficile, mais amplement méritée
Après Brive et La Rochelle c'est le LOU de Lionel Nallet et son "Armada" qui a rendu les armes sous les assauts répétés des hommes de Jérémy Davidson et Thierry Peuchlestrade.
Des conditions climatiques qui n'invitaient pas aux grandes envolés de trois quarts. Malgré cela, les cantaliens n' ont pas hésité à se faire des passes. Beaucoup de passes, trop de passes diront certains. Si le ballon pouvait être comparé à une savonnette, les fautes de main ne furent pas légion, pour autant.
Dans le camp d'en face on avait adopté une stratégie bien différente qui a faillie s'avérer payante. Par de grandes chandelles, les visiteurs espéraient provoquer la faute chez l'adversaire. Si les Lyonnais n'ont pas souvent mis les pieds dans le camp Auvergnat, c'est avec pragmatisme et réalisme qu'ils ont scoré. Le buteur de service, Julien Dumora, en a tiré le meilleur profit avec un taux de réussite de cent pour cent pour un 9 à 0 après vingt minutes de jeu. De son côté, Maxime Petitjean, dans des conditions certes difficiles, ne bénéficiait pas de la même chance. Heureusement l'indiscipline n'était pas, cette fois-ci, chez les "rouge & bleu" mais bien chez les visiteurs. Avec deux exclusions temporaires, dont celle de l'ancien capitaine de l'équipe de France, les visiteurs allaient jouer à 14 durant vingt minutes. Le buteur local réussissait enfin à régler la mire permettant ainsi aux siens de regagner les vestiaires avec un handicap de trois petits points seulement 9 à 6.
A 15 contre 14 on pensait que les cantaliens allaient combler leur retard. Hélas s'était sans compter sur quelques "bourdes" cantaliennes dont celle qui permettait à l'ailier visiteur, Franck Romanet, de marquer ce que l'on appelle généralement un "essai casquette". Grand coup de froid sur "Jean-Alric" avec ce second break, de la partie, qui donnait dix points d'avance aux visiteurs 16 à 6.
La grande différence, avec un passé récent, est que cette équipe Aurillacoise n'abdique jamais. Comme lors de la fin de match contre Tarbes ou à Oyonnax, il a une semaine, les cantaliens ne laissent aucun répit à l'adversaire. A force de pilonner, de varier le jeu, ils vont finir par revenir au score. Avec une conquête de qualité ils vont réussir à franchir cette défense quasi hermétique jusque là. Albert Valentin, l'ailier stadiste, va réussir un petit coup de magie. Petit coup de pied rasant, à quelques mètres de la ligne adverse, repris par lui même pour un bel essai qui ramène les locaux à trois petits points des Lyonnais 16 à 13. A partir de là les données ne sont plus tout à fait les mêmes. Les visiteurs qui jusque là avaient mené au score, sans prendre de gros risques et contre le cours du jeu, commencent à douter. De leur côté les cantaliens en remettent une couche, avancent dans le camp adverse, provoquent la faute chez les Rhodaniens. Maxime Petitjean, qui a retrouvé son efficacité, égalise une première fois puis récidive quelques minutes plus tard pour donner, cette fois ci, l'avantage à son équipe 19 à 16.
Il reste une dizaine de minutes à jouer. Il faut tenir car se serait trop bête, après être revenu, de lâcher le morceau. Les cantaliens vont poursuivre leurs efforts, conserver la maîtrise du jeu, en attendant la délivrance et le coup de sifflé final de Monsieur Blasco-Baqué.
Entre temps, le public et les acteurs de la rencontre ont vécu une grande frayeur. L'ouvreur et l'arrière stadistes se sont violemment télescopés et sont restés au sol. Heureusement les deux joueurs ont pu reprendre leur place. A la fin de la rencontre Maxime Petitjean se plaignait toutefois de douleurs au niveau du maxilaire et devrait subir des examens de contrôle.
Avec la septième victoire, sur dix rencontres, les stadistes cantaliens restent dans la zone des qualifiables. Ils occupent la troisième place à égalité avec Pau, Tarbes, La Rochelle et Brive. Ce championnat de "Pro D2" est très serré. En dehors d'Oyonnax, qui compte neuf points d'avance sur le second, Une dizaine d'équipes se trouve dans un mouchoir de poche.
Même si le week-end prochain il n'y a pas de rencontre, le staff garde le groupe sous pression. En effet point de vacances prévu. Les deux prochaines rencontres vont se dérouler à l'extérieur. A Pau d'abord puis à Carcassonne ensuite. Le prochain match à "Jean-Alric" c'est pour début décembre avec la réception de Massy.
Les abonnés de la tribune d'honneur ne retrouveront pas leur siège habituel. En effet la vieille tribune, presque centenaire, va être livrée aux pelleteuses pour laisser place au magnifique projet. Ils devraient retrouver les nouvelles installations au printemps 2014, si tout va bien. En attendant ils ne savent pas trop ou ils vont être "relogés" ??????