Fiche technique:
Stade Jean-Alric à Aurillac
5 000 spectateurs environ
Arbitre central: Monsieur Pierre Brousset (Comité Midi-Pyrénées)
Score à la pause: 07 à 00 pour Aurillac
Score final: 23 à 10 pour Aurillac
Stade Aurillacois: 2 essais Levan Datunashvili (22e), Alexander Luatua (49e) - 2 transformations & 3 pénalités (42e, 63e, 80e) de Maxime Petitjean
Aviron Bayonnais: 2 essais Anton Peikrishvili (45e), Thibault Visensang (77e)
Exclusions temporaires: Flavien Nouhaillaguet (55e/65e) pour Aurillac - Benjamin Macome (58e/68e), pour Bayonne
La composition du XV de départ, pour le Stade Aurillacois, était la suivante:
(1) Grégory Fabro (2) Manu Leiataua (3) Lutu Taukeiaho (4) Levan Datunashvili (5) Baptiste Hézard (6) Utu Maninoa (7) Pierre Roussel (8) Flavien Nouhaillaguet (9) Paul Boisset (10) Maxime Petitjean (cap) (11) Alexander Luatua (12) Jacobus Kemp (13) Robert Lilomaiava (14) Albert Valentin (15) Jack Mc Phee
Sont entrés en cours de jeu: Nicolas Catanzano > Manu Leiataua (68e) - Maxime Escur > Grégory Fabro (66e) - Anthony Alvès > Lotu Taukeiaho (68e) - Arthur Roulin > Pierre Roussel (74e) Romain Briatte > Flavien Nouhaillaguet (65e) - Bastien Colliat > Jakobus Kemp (72e) - Antoine Renaud > Jack Mc Phee (78e) - Théo Nanette > Paul Boisset (68e)
Infirmerie: Richard Fourcade, Antoine Fournier, Maxime Granouillet, Nikoloz Khatiashvili, Marius Vialle, Conor Gaston, Merab Sharikadze, Mathieu Lescure, Adrien Pélissié
Composition du XV del'Aviron Bayonnais:
(1) Aretz Iguiniz (2) Simon Labouyrie (3) Anton Peikrishvili (4) Joubert Horn (5) Pelu Taele-Pavihi (6) Jean Marmouyet (7) Benjamin Macome (8) Pieter-Jan Van Lill (9) Guillaume Rouet (cap) (10) Willie Du Plessis (11) Bastien Fuster (12) Julien Jané (13) Benjamin Thiery (14) Kade Poki (15) Martin Bustos-Moyano
Sont entrés en cours de jeu: Ofa Fainga'Anuku > Aretz Iguiniz (26e) - Aretz Iguiniz > Ofa Fainga'Anuku (68e) - Grégory Arganèze > Simon Labouyrie (50e) - Florian Lapeyrade > Anton Peikrishvili (64e) - Dwayne Harre > Pieter-Jan Van Lill (50e) - Jean Monribot > Joubert Horn (58e) - Charlie Cassang > Guillaume Rouet (68e) - Adam Whitelock > Benjamin Thiery (58e) - Thibault Visensang > Martin Bustos-Moyano (68e)
Entraîneurs à Aurillac: Jérémy Davidson & Thierry Peuchlestrade - Préparateur physique: Sébastien Delpirou
Entraîneurs à Bayonne: Vincent Etcheto, Nicolas Morlaes & Dewald Senekal - Préparateur Physique: Yann Sivy & Pierre Lassus
Victoire précieuse pour les cantaliens
Touche (photos Jean Pierre Malichier)
Groupé pénétrant (photos Jean Pierre Malichier) |
Essai Levan Datunashvili (photos Jean Pierre Malichié) |
Après avoir fait tomber le leader Lyon, son segond a du, à son tour, déposer les armes à "Jean-Alric". Le Stade Aurillacois aime bien se frotter à ce qui se fait de mieux dans ce championnat, relevé, de "Pro D2".
Dans un stade bien garni, malgré des conditions climatiques peu favorables et la retransmission du match sur "EuroSport 2", les "rouge & bleu" du Cantal ont réalisé une nouvelle performance haut de gamme. Du combat il y en a eu, du jeu aussi. Certes il y eu également du déchet de part et d'autre. Si toutes les belles actions, générées par les cantaliens, avaient connu un meilleur sort le score aurait été bien plus sévère pour les Basques. Au moins quatre ou cinq occasions très nettes ont échoué, de peu, à cause de petites maladresses. Côté Bayonnais il y en a eu beaucoup moins. En dehors de leurs échecs, au pied, ils ont concrétisé chaque fois qu'ils se sont rapprochés de ligne Aurillacoise, c'est à dire à deux reprises.
On le sait les Basques ne sont pas là par hasard. C'est une équipe complète avec, probablement, le pack le plus solide de "Pro D2". Pourtant, ils ont été dominés, par les cantaliens, dans l'épreuve de force, ce qui prouve, si nécessaire, que les cantalous ont bien leur place dans l'élite de la "Pro D2".
Les Aurillacois débutent la partie face au vent. De suite on sent qu'il va y avoir de l'engagement et du combat. Le public assiste à de longs temps de jeu qui réchauffent "Jean-Alric". Néanmoins le tableau d'affichage reste vierge jusqu'à la 21e minute. Sur un mouvement de grande envergure initié par Jacobus Kemp, Jack Mc Phee perçe le rideau Bayonnais avant de servir son seconde ligne Levan Datunashvili pour la première réalisation de l'après-midi. Ce dernier fera l'effort pour aller déposer "le cuir" au plus près des perches. Maxime Petitjean ajoute les deux points de la transformation pour un 7 à 0 en faveur des cantaliens. Jusque là aucune équipe n'avait vraiment été en position de tenter des pénalités, si ce n'est un premier échec du buteur de l'Aviron, en début de rencontre. Plus rien ne sera marqué avant la pause, qui va faire le plus grand bien car les deux équipes ont produit beaucoup de jeu durant la première demi-heure.
Au retour des vestiaires les visiteurs se mettent à la faute, cette fois ci, à 30 mètres des poteaux Bayonnais. Maxime Petitjean ne se fait pas prier pour rajouter trois points (10 à 0). Quelques minutes plus tard, l'arrrière Argentin de Bayonne, Martin Bustos-Moyano s'échappe sur l'aile gauche. Plaqué il réussit néanmoins à transmettre à son pilier droit Anton Peikrishvili qui marque en coin. Sur cette action le N° 3 nous gratifie d'un beau "culbuto" (involontaire sans doute) en plantant son nez dans le gazon! La transformation de Willie Du Plessis passe à côté. Les locaux qui s'étaient laissé surprendre, sur cette réalisation, ne vont pas tarder à réagir. Jack Mc Phee, encore lui, va percer une nouvelle fois, le rideau Bayonnais, avant de servir son ailier, Alexander Luatua pour le deuxième essai "Cantalou". Le maître canonnier cantalien, du bord de touche, va rajouter les deux points pour un 17 à 5. Puis Maxime Petitjean profite d'une nouvelle faute des visiteurs pour inscrire sa seconde pénalité (20 à 5) pour Aurillac. Il reste une vingtaine de minutes de jeu, chaque équipe joue son va-tout. Les visiteurs se font menaçant et obtiennent un essai (assez douteux dirons nous !). Le buteur Bayonnais, dans un jour sans, va manquer la transformation. On s'achemine vers la fin de la rencontre, mais le Stade campe dans les 22 adverses. Une nouvelle faute des visiteurs permet à Maxime Petitjean, à la sirène, d' inscrire une dernière pénalité en faveur des Cantaliens et donner ainsi un avantage plus confortable à son équipe en réussissant, pour sa part, un 100%.
Si les deux équipes ont produit un excellent rugby, les défenses ont été encore omniprésentes dans cette rencontre. Le Stade Aurillacois s'est créé énormément d'occasions. On pense particulièrement aux échappées de Paul Boisset ou à celle de Jacobus Kemp qui auraient mérité un meilleur sort. Quoi qu'il en soit, nos stadistes cantaliens retrouvent leur quatrième place et se positionnent toujours pour une place qualificative. Le week-end prochain (vendredi 11) ils se rendront dans les Pyrénées (Tarbes) pour affronter un adversaire valeureux au possible qui ne lâche rien malgré une situation compliquée (sanctions administratives). Ramener quelque chose de ce déplacement serait une excellente chose.
Guy Batifoulier "