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Sophie revient accoucher dans la ferme cantalienne de ses parents, avant de disparaître dans le ruisseau voisin.

Élevé par ses grands-parents, dans ce Mas-del-peuch à l’écart du monde, l’enfant solitaire baigné d’amour, découvre la nature.

Son premier contact avec l’école, à six ans, prouve ses dons pour l’étude (il lit depuis l’âge de trois ans).

Á huit ans, Jean-Loup quitte ses grands-parents et poursuit ses études, à son rythme, auprès d’un grand-oncle enseignant retraité. Á dix ans il obtient le Brevet.

L’enfant écrit des recueils de poésie et des romans. Leur publication lui apporte une notoriété qu’il délaisse vite.

Il entre au lycée à l’âge de onze ans.

Les scouts, les camarades du hand et ceux du club de natation aident l’adolescent à se socialiser.

Son ami Simon lui apprend les nouvelles technologies. Il découvre son corps avec Joëlle, en révisant les épreuves du bac.

La foi l’ayant abandonné, il doit affronter la solitude.

Bachelier à quatorze ans, Jean-Loup décide d’explorer le monde du travail. Il est apprenti ferronnier puis vendeur de chaussures à Tulle avant de devenir serveur à Londres où il apprend le kick boxing après une agression. Il choisit de passer un an sur l’île de la Réunion qu’il se prend à aimer. Il y découvre la plongée et le parapente ainsi que la Capoeira.

Parti pour l’Algérie, sur les traces de son grand-père qui en était revenu brisé par la guerre, le jeune homme s’engage dans une organisation humanitaire. Il subit des violences, là même où le jeune soldat avait souffert cinquante ans plus tôt.

De retour au Mas-del-peuch, qu’il a transformé de ses mains, Jean-Loup espère voir venir celle qu’il aime depuis les premiers jours de leurs vacances d’enfants : Anaïs.

A toi, sans qui…

Lusclade

 

L’enfant qui vit là, c’est toi bien sûr,

lui, elle, et ceux que je n’ai pas su aider.

 

 

Á mes enfants : Pascale, Nathalie, Valérie, Jean-Yves qui ont été mes élèves.

 

Á mes petits enfants : Jean-Loup, Anaïs, Kim, Yanni, Lola.

 

Á vous, mes élèves de Champs-sur-Tarentaine, Siran, Cézens, Sauvat, Riom, Saignes, Yolet, Aurillac, Lusclade…

Mes apprentis nageurs de Saint-Flour, Pleaux, Vic-sur-Cère, Notre Dame de Monts, Boisset, la Cantalienne…

Vous tous, enfants et adolescents qui m’avez tant donné et à qui j’ai rendu ce que j’ai pu. Méfiez-vous de ces maîtres qui se plaignent toujours que leurs élèves soient bêtes. Qu’ils ne s’en prennent qu’à eux-mêmes. Qui croit à l’intelligence des autres la provoque et la fait naître. Qui en doute et s’en défie la rend timide jusqu’à la détruire.

 

JEAN GUEHENNO.

 

JC Champeil