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Reilhac
— La commune de Reilhac fait partie du canton sud et de l'arrondissement d'Aurillac. Elle se développe du nord - ouest au sud-est, et est bornée au nord par celle de Jussac; au sud, par la commune de Naucelles; à l'est, par celle de St-Simon, et à l'ouest, par celle de Crandelles.
Elle est arrosée par la rivière d'Authre et les ruisseaux de la Baïsse ou de Reilhaguet, de Tourtoulou ou de Vaureilles, de la Garde.
La superficie de la commune de Reilhac est de 1,050 hectares, dont 500 h. en terres labourables de bonne qualité et bien cultivées; 500 h. en prés et pacages estimés, surtout aux environs du chef-lieu et sur les bords de la rivière d'Authre, et quelques bois. Le sol est en partie calcaire et schisteux ; des blocs de rochers basaltiques sont parsemés sur divers points. Trois vallons principaux partagent cette commune : celui que baigne l'Authre et les vallons de Reilhaguet et de Tourtoulou. Ces trois régions du territoire présentent une fraîcheur de verdure remarquable, des bois épais et des prairies excellentes, quoique un peu marécageuses, dans le riant bassin de l'Authre, qui a été détruit.
La population est de 504 habitants, qui résident dans 5 villages , 10 hameaux et 1-15 maisons.
Le chef-lieu, Reilhac, séparé d'Aurillac par une distance de 8 kilomèt., touche à la route n° 122 qui va de Clermont à Toulouse. C'est un gros bourg situé sur les pentes du petit vallon qu'arrose le ruisseau de la Baisse, au-dessous d'un petit morne rocailleux et parfaitement abrité au nord et au levant. Il n'a rien de remarquable que l'église, de construction très-ancienne, et dont l'architecture se rapporterait en partie au XII° siècle et au type dit bysantin, tandis que la nef est du XIII° siècle et tient au style ogival. Elle a été restaurée à plusieurs époques. Quoique petite, elle est bien tenue et plaît dans son ensemble. Le patron est saint Laurent.
L'église de Reilhac avait titre de prieuré et dépendait de l'archidiaconat d'Aurillac , dont le titulaire percevait ses revenus depuis 1255. Cette union fut motivée par. la modicité des biens de l'archidiacre , toujours choisi parmi les membres du chapitre de la cathédrale. L'évêque la confirma en 1280 , en faveur de l'archidiacre Adhémar de Cros. Il avait, dès l'an 1230, nommé à la cure de Reilhac. Pierre Imbert, damoiseau, fils de feu Etienne Chevalier, donna en 1285. pour le salut de son âme et de celle d'Hélis, son épouse, les dîmes de la Régime à l'église de Reilhac. Martial Diernal était alors recteur. Guillaume Pélissier l'était en 1343; il transigea avec l'archidiacre Pons d'Aurouse, en 1346. Antoine Delzongles fut curé en 1559; Guillaume Lentilhac, en 1619; Jacques Bayort lui succéda. Ce fut de son temps, en 1662, que le clocher menaçant ruine fut restauré, ainsi que l'église. Raymond du Buisson fut prieur de Reilhac et archidiacre d'Aurillac en 1677. Antoine Bayort, neveu de Jacques, fut curé de Reilhac en 1710; Gabriel Cortez en 1751 ; N. Maury en 1789.
L'église de Reilhac a trois chapelles : celles de Ste-Catherine, de St-Picrre et du St-Sacrement. Le chœur et les chapelles sont voûtés. La chapellenie dite d'Alets était desservie, au XVII° siècle , dans l'église de Reilhac. N. Jean de
Cayrac , seigneur de Broussette , fonda une des chapelles ci-dessus à l'église de Reilhac, en 1539; elle en porte encore le nom.
Les villages et hameaux de cette commune sont:
1° Brousse, gros village traversé par le chemin de moyenne vicinalité de St-Santin à Aurillac , par Ayrens, qui dessert plusieurs communes riches et populeuses.
2° Broussette, maison de campagne appartenant aujourd'hui à Mme la baronne Delzons.
C'était autrefois un château fort flanqué de deux grosses tours carrées et entouré de remparts. Cette seigneurie appartenait, en 1284, à Guillaume Fabri. Benoît Fabri, damoiseau , la possédait en 1315; il dirigeait, a cette époque, les travaux de l'artillerie du Louvre.
Eustache Fabri, son fils, seigneur de Broussette, obtint en 1335, d'Archambaut, évêque de St-Flour, « la permission d'édifier et de construire une chapelle hors l'enceinte des murailles de son château pour y faire célébrer, tous les jours de l'année , la messe et les autres offices, à haute ou basse voix, et y administrer les sacrements audit Fabri, sa femme, enfants, famille, domestiques et autres qui, étant venus en la maison du dit Fabri, se trouveraient en avoir besoin par quelque accident, et ce , sans y appeler le curé de la paroisse de Reilhac, en laquelle sont situés le lieu de Broussette et le bâtiment de ladite chapelle.
Permis aussi audit Fabri et à ses successeurs, seigneurs de Broussette, d'avoir
dans ladite chapelle une ou deux cloches pour sonner les messes et divins
offices les jours de dimanche et des autres fêtes de commandement en ladite » paroisse, sans distinction du temps pascal et des autres fêtes solennelles de l'année , et sans exception de la fête de saint Laurent, patron de ladite paroisse. »
Cette permission fut confirmée plus tard par le cardinal de Vendôme, légat à latere, le 22 mai 1668, et par l'évêque de St-Flour, le 2 juin 1679.
Eustache Fabri fit donc construire, à peu de distance de son château, une jolie chapelle composée d'un chœur ogival voûté , éclairé par trois fenêtres élancées, dont une, celle du milieu, est à rosace et divisée en deux parties par une colonnette d'une rare légèreté, et d'une nef inférieure, éclairée aussi par deux fenêtres ogivales et percée de deux portes, l'une à l'extrémité, grande et bien ornée, l'autre latérale, plus petite et plus simple. Ce petit monument, construit solidement et soutenu par six contreforts en pierre de taille, a déjà bravé plus de cinq siècles ; il a , depuis quelques années, été restauré dans l'intérieur, et il est encore digne de sa destination première.
Quant au château primitif, il ne reste qu'une des deux tours carrées qui lui servaient de défense, encore a-t-elle été abaissée d'au moins deux étages ; elle a 8 m. 50 c. sur chaque face ct 15 à 16 m. de hauteur sous le comble. On y entrait par une porte cintrée pratiquée dans l'épaisseur du mur, à 7 m. au-dessus du sol; de là, un escalier en limaçon, construit aussi dans le mur, conduisait aux étages supérieurs. On descendait aux étages inférieurs par des trappes. Cette disposition des bâtiments, servant de retraite et de défense, paraît avoir été générale, an XII° siècle, dans l'occident de l'Europe.
La seconde tour a complètement disparu. Quand et comment? on l'ignore. Cependant, on peut conjecturer avec vraisemblance que c'est à la suite de quelque scène violente; car, en déblayant la porte d'entrée de la chapelle, enterrée sous plus d'un mètre de terre et de pierres amoncelées, on a trouvé six cadavres symétriquement rangés devant le seuil, sans aucune apparence de bière; et, comme la chapelle renferme un caveau, il est présumable que ces cadavres ainsi jetés à l'extérieur et recouverts à la hâte, sans fosse creusée d'avance, accusaient un assaut, une surprise ou quelque autre scène déplorable.
Sur la porte d'entrée de la tour restée debout, est écrite , en caractères gothiques, une inscription restée longtemps indéchiffrable.
Ce qui rendait difficile la lecture de cette inscription , d'ailleurs bien simple, c'était . 1° la forme même des lettres, d'un gothique flamboyant, si l'on peut s'exprimer ainsi; 2° qu'au commencement et à la fin de chaque mot, l'artiste avait gravé un S à l'endroit et à l'envers S qui lui servaient d'encadrement, et qui, néanmoins, paraissaient faire partie du texte, bien que pour le lire il fallût les retrancher; 3° l'abréviation du mot CHRISTUS en caractères grecs ; 4° enfin, les trois lettres de la première ligne , formant aussi une abréviation , peut être CELESTIS, peut-être autre chose.
Sur la porte de la tour du château de Pestels , .commune de Polminhac , on trouve une inscription semblable, mais écrite en majuscules romaines; elle est ainsi conçue:
CHRISTUS REX VENIT IN PACE DEUS HOMO FACTUS EST.
En comparant les deux inscriptions , il était évident qu'en dégageant la première de ses ornements, toutes deux étaient identiques.
Eustache Fabri, fondateur de la chapelle de Broussette, était mort en 1354; car, à la date du 17 mars de cette année, l'on trouve un hommage rendu par son fils Guillaume.
Eustache , fils de Guillaume, avait épousé Agnès Lachièze , nièce de haut et puissant seigneur Aymeric Rolland, chevalier, autre bourgeois d'Aurillac, enrichi et élevé en dignité. Il résulte d'un acte du 24 octobre 1407, qu'il ne laissa qu'une fille, nommée Imberte, laquelle était alors veuve d'un sieur de Cayrac .
Pierre de Cayrac, son fils, était seigneur de Broussette en 1412 et 1434. Jean, son fils, l'était en 1441 ; il avait épousé Antoinette de Lagarde, fille de Pierre, seigneur de Saignes, et d'Isabelle de Bar.
Amaury de Cayrac fit, en 1489, des dons à l'église de Reilhac et rendit, en 1504, hommage de Broussette et d'une partie de St-Christophe à Jeanne de Bourbon, veuve de Jean, comte de Boulogne.
En 1549, Jean de Cayrac était seigneur de Broussette. Il parait qu'il mourut sans enfants, et que cette terre passa à la maison d'Escorailles à la suite d'une transaction passée, en 1571, entre un Antoine de Cayrac et Guyon d'Escorailles. Jeanne d'Escorailles était dame de Broussette en 1592. Après cette dame, Broussette appartint à deux Roquemaurel, Antoine et Gabriel, son fils. Catherine de Roquemaurel, fille du dernier, épousa en 1638 Charles de Veyre , fils cadet de Guy, et lui porta la terre de Broussette.
Antoine, leur fils , épousa en 1667 Josèphe de La Garde de Saignes. Ils eurent un assez grand nombre d'enfants : Pierre, René, Alexandre, Louis et Joseph-Louis , et une fille, Madeleine-Gabrielle. Par suite du décès de tous ses frères, Joseph-Louis était seul seigneur de Broussette en 1748. Il fit, le 3 juillet de cette année, un testament dans lequel, après plusieurs legs faits à sa sœur Madeleine-Gabrielle, à la veuve de son frère Pierre, a l'abbé de Beaulieu, son cousin, et a d'autres parents, il léguait à sa veuve, Jeanne-Marie Bonhoure, l'usufruit de tous ses biens, instituait pour ses héritiers universels les pauvres honteux des paroisses d'Aurillac , Reilhac et Naucelles, et nommait pour ses exécuteurs testamentaires les curés de Reilhac et Naucelles, qui devaient, à perpétuité, être les administrateurs des biens par lui donnés aux pauvres.
Ce testament fut attaqué d'abord par Madeleine-Gabrielle de Veyre, sœur du testateur; ensuite par Jean-Baptiste de Veyre de Montai, abbé de Beaulieu , à qui elle avait fait donation de la montagne de Broussette, « parce que, disait-elle, cette montagne, sise dans la paroisse de Girgols, en pays coutumier, n'avait pu être substituée de mâle en maie , et qu'elle en avait hérité directement de son père Antoine; » enfin, par Marie-Catherine de Méallet, veuve de Jean-Baptiste-Charles de La Garde de Saignes, chevalier, que ladite Madeleine-Gabrielle de Veyre avait instituée son héritière générale et universelle après la mort de l'abbé de Beaulieu. Ce long procès fut terminé par un arrêt du parlement de Paris, en date du 5 septembre 1764.
L'arrêt annule l'institution universelle faite par Joseph-Louis de Veyre en faveur des pauvres honteux d'Aurillac, Reilhac et Naucelles ; envoie en possession des biens la dame de Méallet, veuve de La Garde, et René de La Garde, son fils et son donataire, capitaine au régiment de Bourbonnais, et ordonne que, sur lesdits biens, il sera prélevé une somme de 12,000 livres dont le revenu sera annuellement distribué, deux tiers aux pauvres d'Aurillac, et l'autre tiers par moitié à ceux de Reilhac et de Naucelles.
La famille de La Garde ne jouit pas longtemps du domaine de Broussette. M. Joseph de La Garde le vendit, par acte du 29 octobre 1798, à M. Louis Vigier, avocat, depuis président du tribunal civil d'Aurillac, dans la succession duquel Mme la baronne Delzons, sa fille, l'a recueilli. Le chateau domine des prairies baignées par la rivière d'Authre; de nombreuses et agréables promenades l'entourent.
3° Cam (la), bameau.
4° Cap-del-Couderc, hameau près du bourg.
5° Capelle. hameau agréablement situé au-dessus de Broussette.
6° Garde (la), village et moulin. Ce village est situé à mi-côteau, ombragé d'arbres fruitiers et entouré de prairies où coule la rivière d'Authre.
7° Jonquières, hameau bien bâti, sur la même rivière.
8° Long-Camp, hameau inhabité, près du ruisseau de Reilhac.
9° Meissac, hameau et château près du bourg , dans une position bien abritée, ayant une vue très-variée au sud-ouest. Il a existé une famille de Meissac au XIII° siècle. N. Michel de Meissac, damoiseau, était seigneur de Reilhac en 1280; il fut père de Pierre, chevalier, qui vivait en 1331. Son fils, Dieudonné de Meissac, damoiseau, est mentionné dans un titre de 1353. Rigal, damoiseau, était seigneur de Saint-Victor et de Meissac, et vivait en 1431 ; Guy , seigneur de Reilhac en 1452. N. Raymond de Caissac, seigneur de Reilhac, possédait le château de Meissac en 1501 , mais en partie seulement; l'autre appartenait à N. Jean La Garde, qui habitait Aurillac, et donna à Nicolas de Caissac, fils de Raymond, en 1535, son château et domaine de Meissac, près de Reilhac. N. Jean de Caissac habitait, en 1593, le château de Meissac. Son fils, N. François de Caissac, fut seigneur de Meissac et habitait Reilhac en 1633. Il avait acquis les rentes de Reilhac, en 1590, de N. Louis de Fontanges, sieur de la Salle. Edme de Caissac, seigneur de Sédaiges, avait Meissac en 1666. Henri La Galdie habitait le château de Meissac en 1721. Cette propriété, après avoir appartenu à M. le marquis de Leotoing avant 1789, est aujourd'hui a M. le général Prax.
10° Onzac, village au nord du bourg.
11° Régime (la), village sur le ruisseau de Vaureilles et près de Naucelles. Il y a quelques jolies maisons. Charles de Veyre était seigneur de la Réginie en 1667. Les dîmes de ce village furent données à l'église do Reilhac en 1285, comme il a été dit, par N. Pierre Imbert, damoiseau.
12° Reilhaguet, joli village dans le petit vallon arcadien de ce nom, et sur le ruisseau de la Baîsse qui descend par trois branches des environs de la Bastide (commune de Saint-Simon). Raymond de Cabrol, docteur en médecine était seigneur de ce village en 1425.
13° Tourtoulou. hameau et ancien fief, dans un vallon frais et ombreux. On y voit quelques restes de l'ancien château possédé par une famille éteinte aujourd'hui, et qui avait joui d'un certain renom. Le plus ancien de ses membres connu est Armand de Tourtoulou, chevalier, qui vivait en 1284, et Rigaud, son fils, damoiseau. Ce dernier rendit son hommage à l'abbé d'Aurillac , avec Hélis, fille de Barthélemy de Tourtoulou, chevalier, et femme d'Imbert, damoiseau. Il le renouvela en 1324 à Archambaud, alors évéque de St-Flour et administrateur de l'abbaye d'Aurillac, ainsi qualifié pour ce qu'il avait au château de Roque n a t ou et pour le village de Corneilhan, près Marmanhac, village qui n'existe plus, ainsi que pour Borèze. Cet hommage avait été rendu jadis au château de Tourtoulou par le père de Rigal, en présence de Guillaume de Nozières. Ce Rigal vivait encore en 1343; il fut père d'autre Rigal de Tourtoulou. Jean , fils de ce dernier, fut seigneur de Tourtoulou, coseignetir de Roquenatou. Marmanhac, etc. Il traita avec Geraud Gabrian, damoiseau, de Tournemire, pour des rentes. Guillaume et Pierre , fils de Jean de Tourtoulou, se divisèrent quelque temps la seigneurie; mais le premier en jouissait en 1418. Il fut père d'Antoine de Tourtoulou, coseigneur de Roquenatou, qui vivait en 1474. Il épousa Delphine de Caissac, et vendit à Nicolas de Caissac, seigneur de Sédaiges, les rentes de Niaucel. Il avait donné, en 14G0 , son consentement pour construire le château de Sédaiges et le fortifier. Il fut assassiné, en 1524, dans sa grange. Il laissa autre Antoine de Tourtoulou, marié à Jeanne de Veyrines , lequel fut coseigneur de Roquenatou et seigneur de Barrières. Il eut un frère nommé Pierre, mais qui n'eut pas de descendants. Antoine eut un fils naturel et une fille, Antoinette de Tourtoulou, qui épousa N. Jean d'Estang, et lui porta en dot le fief de Tourtoulou et ses droits au château de Roquenatou , en 1530; elle était veuve en 1573. Il laissa Louis d'Estang, seigneur de Tourtoulou et de Borèze, en 1615. Paul de Cambefort en jouissait en 1689. Son fils, Jean, seigneur de l'Ouradou, fut un des deux cents chevau-légers de la garde du roi, en 1729. Plus tard, le domaine appartint à N. de Cambefort, à qui la maison de Noailles, dont il était chapelain, accorda le titre de prieur de Maintenon. Cet ecclésiastique est mort au commencement du premier empire, curé de St-Paul-des-Landes. Ce fief passa après lui â M. Boigues, de Paris, industriel habile et créateur d'une grande fortune. En 1829, sa famille le vendit à M. Durif, négociant à Aurillac , et il est aujourd'hui la propriété de ses héritiers.
14°. Vaissière (la), hameau et jolie maison, au nord du bourg. Ce hameau appartenait, en 1772, à N. Joseph de La Vaissière-Beauregard. Il est curieux de faire ici mention de l'hommage d'un affar attenant à Reilhac, en 1540, hommage fait à Astorg d'Aurillac par Géraud Baldeil, fils de Guillaume, bourgeois de la ville. Il y avait dans l'affar une maison confinant à celle de Pierre de Tournemire et d'Armand, son frère, damoiseaux, et à celle d'Agnès, veuve de Bertrand de Reilhac, damoiseau; le pré du Couderc, contigu à celui de N. Guillaume de Reilhac et baigné par le ruisseau de Labro; le pré de Pierre de Meissac, damoiseau. Le Roudadour était compris dans cet hommage. Cet acte montre que le bourg de Reilhac était habité par quelques familles distinguées.