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Planèze.
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Comme elle est, dans son ensemble, très-productive en seigle, pois et autres céréales, on lui a donné le nom de Grenier de
Cette partie des montagnes a jadis brûlé tout entière; de Murat jusqu'à St-Flour tout le pays a été volcanisé. Une partie de ce pays est remarquable en ce que les cimes de ses monticules, soit par l'effet de leur volcanisation, soit par une configuration particulière, ont, dans un grand espace, une même hauteur. La lave qui couvrit cette contrée y forma son plateau, et de leur horizontalité a résulté cette plaine qui a reçu son nom de sa surface plane.
Quant aux terres consacrées au labourage, elles nourrissent les contrées d'alentour. Néanmoins, cette petite Egypte n'est pas toujours également fertile. On doit faire les semailles au commencement de septembre, afin que le seigle ayant pris une certaine force avant les gelées, puisse résister au froid. Mais si l'automne et l'hiver sont pluvieux, si l'amoncellement des neiges, utile pendant l'hiver pour empêcher le soulèvement des terres, se prolonge trop longtemps dans le printemps, la racine du grain pourrit, parce que les eaux ont peu d'écoulement et le sol peu de profondeur ; pour que la récolte vienne à bien, il faut que le terrain soit médiocrement humide et le grain défendu des gelées.
-Nous avons dit que la terre était nue et que l'on ne voit d'arbres nulle part, excepté autour des villages. On croit cependant que cette contrée a jadis été complètement boisée. En hiver, ce défaut de bois devient un vrai malheur. Pour se garantir du froid, l'habitant vit dans son étable, au milieu de ses bestiaux. Ceux qui veulent se procurer du combustible, doivent l'aller chercher dans le Lioran ou dans les bosquets de la vallée de l'Allagnon. Une grande paMje des habitants n'emploient pour combustible que de la tourbe que l'on troure dans les voisinages de Tanavelle, Valuéjols, Ussel, etc. Mais s'ils veulent cuire leur pain et préparer leurs aliments, la grande majorité doit brûler la paille de ses grains, inconvénient majeur pour l'agriculture de ces contrées, parce qu'on y perd des fumiers qui accroîtraient encore l'abondance des moissons.
« Comme Gaulois, dit Legrand (d'Aussy), les Auvergnats étaient blonds, sans doute Aujourd'hui cependant leur couleur a changé et leurs cheveux sont très noirs. Je ne connais que deux ou trois cantons, et particulièrement celui de
Avec ses céréales, ses chevaux et ses mulets,