Voir un document tiré du Dictionnaire Statistique du Cantal de Déribier-du-Chatelet Edition de MDCCCLII (1852) Volume 1/5.
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Marie (Ste).
— Cette commune fait partie du canton de Pierrefort et de l'arrondissement de St-Flour. Sa forme est allongée du nord au sud et rétrécie vers le centre. Elle est bornée au nord par celles d'Oradour et de Gourdiéges; au sud, par la rivière de Truyère, qui la sépare de celles d'Espinasse et de Iieutadès; à l'est encore, par celle d'Oradour, et à l'ouest, par Pierrefort et Paulhenc.
Sa surface territoriale est de
Elle est arrosée par
Sa population est de 568 habitants, répartis dans 9 villages, 4 hameaux et 117 maisons.
Le chef-lieu, Ste-Marie, est un joli bourg bien bâti, situé dans une plaine qui domine le cours de
Le bourg de Ste-Marie fut, en 1885, le rendez-vous des 150 arquebusiers et des hommes levés dans le pays pour reprendre le château de Montvallat, occupé par les huguenots.
Les villages et hameaux de cette commune sont:
1°
2° Bernadet. village sur
3° Chanis, hameau.
4° Claveyrette, hameau.
5° Clavières, village au nord du bourg sur le ruisseau de Montjallon.
6°
7° Falitoux, village.
8° Montesclop, hameau.
9e Mornadet, hameau.
10° Rissergues, village dominant le cours de
11° Roubelet, village le plus rapproché de la source minérale. Une jolie chapelle y a été construite. (Voir, sur les deux sources minérales de Ste-Marie, l'article plein d'intérêt du docteur Nivet, 1er vol.)
12°
13° Trévoux, village avec un pont sur
On trouve dans cette commune, et au milieu des bois, les ruines d'un château connu dans le pays sous le nom de Malabec, et dont on reconnaît encore facilement l'enceinte et l'emplacement des tours. On y trouve aussi les ruines du château de Bennet, qui aurait été détruit lors des guerres avec les Anglais; il appartenait à la commune d'Oradour.
Le basalte et le granit constituent en général la base du sol de cette commune. Ses terres sont d'un assez bon produit en céréales.
Ste-Marie fut comprise pour une somme de 1,600 liv. dans la répartition de l'impôt de l'année 1696.
Cette commune était en entier de droit écrit et dépendait de Riom, suivant le procès-verbal Veny.