cp

Document tiré  du Dictionnaire Statistique du Cantal de Déribier-du-Chatelet  Edition de MDCCCLII  (1852) Volume 1/5.

Ces pages ayant été numérisées nous ne pouvons garantir une fidélité exacte à 100% du texte malgré le soin apporté à sa correction.

 

AURIAC

La commune d'Auriac dépend du canton de Massiac et de l'arrondissement de St-Flour. Elle se prolonge du sud-ouest au nord-est. Elle est bornée au nord par le département du Puy-de-Dôme; au sud par la commune de Molompize; à l'est par celle de Massiac, et à l'ouest par celles de Laurie et de Molède.

La Sionne , qui se jette dans l'Allagnon, l'arrose, ainsi que le ruisseau de Louzargues.

La population de cette commune est de 889 habitants, compris dans 13 villages, 4 hameaux et 231 maisons.

Auriac-l'Eglise, cbef-lieu , à 7 kilom. de Massiac, à 2 myriam. 9 kilom. de StFlour , est situé dans un vallon riant, baigné par un petit ruisseau qui prend sa source sur plusieurs points au-dessus du bourg. Il peut y avoir 80 maisons.

L'église est ancienne et sous l'invocation de saint Nicolas. Cette église, fans proportion , a 20 mètres de longueur sur 6 de largeur. On y remarque, comme à plusieurs autres , des figures grotesques à la corniche extérieure. Son clocher est une tour carrée placée entre l'abside et la nef, et qui se termine en pointe.

Jean-François Cheminard* fut curé de cette paroisse en 1759.

La seigneurie d'Auriac a long-temps appartenu à la famille de Moléen ou Moleyre. Jacques de Moléen, damoiseau, habitait son château d'Auriac en 1250. André, son fils, était, en 1322, seigneur de Moleyre au diocèse de Limoges , de Serres et d'Auriac dans celui de Clermont. En 1344 N.-Guillaume d'Auriac, fils de Bernard, fit hommage à l'évêque de Clermont des rentes qu'il avait à Maillargues, près de St-Saturnin, et le renouvela en 1352. Son père vivait en 1302. Gilhert de Moléen, sans doute , fils de Guillaume, damoiseau, existait en 1383. Il épousa Jeanne de Rion, et, en 1442, il testa au château d'Auriac. Son fils, Pierre, fut, en 1450, seigneur d'Auriac et de Serres, et se maria avec Marguerite de l'Ardeyrolles. Après avoir fait des donations a l'église d'Auriac , il ordonna de graver ses armes et son nom sur son tombeau. Ce seigneur laissa deux fils, Martial et Jacques. Jacques eut le fief de Serres, et Martial celui de la Vernède, dépendance de la terre d'Auriac, dont il resta le seigneur.

Robert de Moléen , fils de Jaimes et de Bonne de Montalais, fut aussi seigneur d'Auriac et de Serres. Il testa en 1530, et se fit enterrer dans l'église d'Auriac. Ce Robert avait servi avec honneur dans les gnerres d'Italie, et s'était distingué à la bataille de Pavie. Il laissa deux fils , Laurent et Antoine, Le premier fut seigneur d'Auriac ,et de la Vernède, et épousa, en 1559 , Valentine de Chavagnac, fille de Gabriel, seigneur d'Aubepeyrc. En deuxiémes noces, il s'allia à Catherine de Gironde l'an 1571. Le second, Antoine, son frère, gentilhomme du duc de Lorraine et de Mercœur, lui céda ses droits paternels (1555). Laurent acquit également les dîmes d'Auriac en 1589, et figure dans les guerres de religion. Il fut blessé et fait prisonnier (1583). Il testa en 1595 comme seigneur d'Auriac-Soutro, de la Vernède et de Malepeyre en partie. Il eut douze enfants , quatre garçons et huit filles. David se maria avec Antoinette de Mars; Isaac, allié à Jeanne de Montvallat, établit sa résidence en Poitou; François de Moléen, de la Vernède et d'Auriac, prit pour femme en 1601 Charlotte de Brezons, fille de Tristan, seigneur de Massebeau. En 1640 il fit, à César de Vendôme, duc de Mercœur, son hommage pour la terre d'Auriac, et testa en 1642. Jacques deMoléen, l'un de ses nombreux enfants, seigneur de Moléen, de la Vernède et d'Aurouse, avait épousé en 1638 Madeleine d'Aureillcs de Colombines, fille de Jean et de Jeanne de Beauclair. Jean, son fils, eut la seigneurie d'Auriac en 1666, et servit dans la marine. Son frère, François,fut mestre de camp do cavalerie , brigadier des armées du roi, et tué à la bataille de Spire. Il avait épousé Angélique Ducos. Son fils, Claude-Charles-Joseph de Moléen d'Auriac, capitaine de cavalerie dans le régiment de Royal-Roussillon, fit, en 1717, son aveu au roi pour la terre d'Auriac. Etant mort sans postérité , Jean-François Aldebert, comte de Sévérac et de St-Martin-des-Plaines, fut son héritier , comme ayant épousé N. de Moléen, sa sœur, et, par suite, devint seigneur d'Auriac. Sa fille unique, issue de ce mariage , porta ses biens à N..., marquis de Simiane, qui vendit la terre d'Auriac au sieur Gillet de Montagnaguet. Celui-ci est resté seigneur d'Auriac jusqu'en 1789. Il y avait un ©bateau à cette époque. (Voir SaintPoney.)

Les villages et hameaux de cette commune sont:

Auriac-Bas, village sur un petit ruisseau à l'ouest du chef-lieu; La Bastide, village au sud-est d'Auriac ; La Borie, hameau et fermç; Le Bouchet, village presque aux limites du département. Pierre Faucon de Villeret, fils de Claude, avait le fief de Bouchet en 1689, et Claude Faucon en 1666. Le Bousseleuf, village; Chavagnac, village. La terre deChavagnac, fief du duché de Mercœur, comptait plusieurs arrière-fiefs, tels que Vedrines, Artiges; elle donna son nom à une illustre famille. En 1717 la maison de Chavagnac fut érigée en marquisat, ayant Blesle pour cheflieu. On y voyait les ruines d'un château démoli sous Louis XIII.

On trouve un Pierre de Chavagnac, abbé de Pébrac en 1228. Bompart de Chavagnac , en 1277 , et Bompart, son fils, donnèrent au couvent de Conques. Guillaume, damoiseau, vivait en 1262. Il traita avec Bernard, -Ithier et Guillaume de Feydit, damoiseaux, contre Marcibile, prieure delà maison de Chanet, pour l'usage d'un bois, affaire qui fut soumise à l'arbitrage de Guillaume d'Aureillcs et de Jean de Montgontier. Pierre de Chavagnac, son fils, premier du nom, seigneur dudit lieu et d'Auriac, fit, en 1291, son aveu pour le château de Chavagnac, le Mas-deChazelles, la Rochette, les terres de Feydit, etc., situés à Auriac, Laurie, Chanet, Vèze, St-Etienne, etc., etc. En 1322 ce seigneur fit hommage du château de Chavagnac à Jean, comte de Joigny , deuxième du nom, fils de Marie de Mercœur. Il en fit un autre en 1330 à Charles de Valois, comte d'Alençon, héritier de Jean de Joigny, et baron de Mercœur. Pierre, deuxième du nom, et Hugues, lui.dûrent le jour.

Béraud Ier, comte de Clermont, dauphin d'Auvergne, baron de Mercœur par la comtesse dç Valois, morte en 1336, reçut l'hommage de N.-Hugues de Chavagnac pour le château de ce nom en 1345.

Hugues traita en 1350 avec N.-Armand de Châteauneuf, seigneur de Mallet. B était alors bailli de Mercœur, jouissait d'une grande considération, et fut des premiers à faire la guerre aux Anglais (1357). Il avait deux frères, Bertrand, écuyer du dauphin Béraud, et Béraud. Tous les trois formèrent trois branches distinctes. Bertrand de Chavagnac fit, en 138) , son hommage du château de Chavagnac i Béraud Dauphin. Il fut père de Pierre III, seigneur de Chavagnac, qui épousa Dauphine de Vigouroux. Un Guillaume fut prieur de Bonnac en 1446. Jean de Chavagnac, fils de Pierre, se maria avec Jeanne de La Volpilhère, fille de Pierre, seigneur du Greil, remplissant les fonctions d'économe du comte de Montpensier, dauphin d'Auvergne. Jean était seigneur de Chavagnac et de La Bâtisse. Son frère, Maurice, se signala dans les guerres d'Italie sous le règne de Charles VIII. 11 fut gouverneur de Napies. Assiégé dans le chateau de cette ville, il s'ensevelit sous les ruines d'un bastion miné par l'ennemi, plutôt que de capituler. En 1496 Claude de Chavagnac , fils de Jean , devint l'époux d'Antoinette du Chariol-deBouillé. Pierre de Chavagnac, seigneur d'Aubepeyre, s'allia, en 1494, à Gabrielle Guillelme, fille du seigneur de Clusel et de Gabrielle de Polignac. Il donna Je jour à Gabriel, seigneur d'Aubepeyre , en 1517. Jean , son fils, dont est sorti une branche établie en Champagne , vivait en 1561. Claude, fils de Jean, mentionné plus haut, seigneur de Chavagnac , eut de son mariagë dix enfants. Antoine, l'aîné , resta quelque temps sous la tutelle d'Hugues de Laurie. Il fit son hommage, en 1537, à Antoine de Lorraine, baron de Mercœur. Annet du Prat était alors seigneur en partie de Chavagnac. Antoine épousa Anne du Sailhant. Il eut de ce mariage Aymard , chanoine de Brioude et curé de St-Sulpice, à Paris, et Christophe de Chavagnac, qui continua la ligue, et fut seigneur de Chavagnac et du Bouchot. Ce seigneur exerça la charge de lieutenant du roi en Basse-Auvergne et en Gévaudan. Il commandait à Issoire en 1566, et avait embrassé la nouvelle religion. Au siége de cette ville qu'il défendit en 1577, il se fit porter sur la brèche, presque mourant, résista long-temps et ne céda qu'à la dernière extrémité. Aussi Henri de Navarre, depuis Henri IV , lui écrivit-il des lettres très-flatteuses en 1578.

Jean de Lastic, seigneur de Sieujac , s'étant emparé du château du Sailhant, Christophe se ligua avec plusieurs seigneurs , entr'autres avec Louis Dubourg, seigneur de ce lieu , avec Gabriel de Gironde , seigneur de Bégoule , et finit par s'emparer du château de Lastic. Quelques années après il y eut restitution réciproque, mais avec de grandes difficultés. Christophe avait épousé, en 1585, N.... d'Andredieu, veuve d'Antoine Dubourg, seigueur du Sailhant. Josué, son fils, eut les seigneuries de Chavagnac, de Chazelles, d'Andredieu etdeBiers. Il fut chambellan du duc d'Orléans et épousa , en 1606, Gilberte de Cenvisson. Josué était aussi protestant, mais il se convertit. Son oncle, curé de Saint-Sulpice, ne contribua pas peu, en 1594, à déterminer le roi Henri à se faire catholique.

En 1615 le capitaine d'Andredieu , son oncle, commandant le château de Chavagnac, se mit à faire des levées de gens de guerre contre les intérêts du roi qui, instruit de ses menées, le fit surveiller.

Josué de Chavagnac habitait le château de Chazelles en 1633. Il vendit Andredieu, en Quercy, à Jean de Marcenat, juge de la ville de Salviat. Il fut père de Gaspard et de François de Chavagnac.

Gaspard, seigneur du Bousquet, se distingua dans le service militaire et dans les négociations de 1646 à 1660. Il mourut au Bousquet, et s'était marié trois fois.

La première en 1648, avec Madeleine de Cat-de-Counal, veuve d'Adam d'Apchicr , baron de Monthrun , seigneur de Chaliers, etc., et fille de Jeanne et de Guillelmie de Fontanges.

La deuxième (1670), avec Louise de Tournial, de la ville de Liège.

La troisième (1679), avec Marie-Thérèse d'Etampes-de-Valançay, nièce de la princesse de Mecklembourg, illustre maison. 11 mourut après 1728 sans laisser aucun descendant de ces trois femmes.

François de Chavagnac, son frère, vaillant capitaine, lui succéda.

Seigneur de Chavagnac, de Lugarde et de St-Amandin, il se maria d'abord en 1617 avec Charlotte d'Estaing, sœur de Jean , marquis du Sailhant, fille de Jacques et de Catherine Dubourg. Il épousa en deuxièmes noces (1659), Louise Dubort, fille de Gaspard, seigneur du Fayet, et de Louise de La Mothe. Elle lui porta la seigneurie du Bort, près de Blesle. Son oncle, Charles-François du Bort, est l'auteur des Conférences de Luçon.

François servait sous le prince de Condé, et défendait Sarlat lorsqu'il fut surpris et fait prisonnier. Sa femme, Charlotte d'Êstaing, qui était à ses côtés, continua la défense avec un courage extraordinaire et périt malheureusement dans cette a lia ire.

En 1651 François, partisan de la fronde, fut du nombre des seigneurs qui réclamaient les priviléges 4e la noblesse. Il eut un irère, aussi du nom de François, chef d'escadre, et qui a écrit ses mémoires. Il laissa plusieurs enfants : 1° ClaudeFerdinand de Chavagnac, seigneur duditlieu, de Lugarde et de Peyrelade, marié à Anne de Montboissier-Canilhac en 1702, dont naquit François II de Chavagnac; 2° Henri-Louis, seigneur de La Rochette, de Lugarde, etc., lequel avait épousé Louise-Julienne de Champcelin , qui devint veuve en 1759. Il fut père de Gilles-Henry, marquis de Chavagnac, seigneur de Blesle, etc., et marié, en 1728, avec Anne de Froulay. Gilles-Henry se distingua dans la marine. Il eut plusieurs fils, entr'autres Henri-René, comte de Chavagnac. C'est par lui, Gilles-Henri, que Blesle fut acheté en 1716de Mme la duchesse de Vendôme. Le fief fut érigé en marquisat et possédé par la famille, avec la terre du même nom, jusqu'en 1789. jj

Chazelles, gros village sur le ruisseau et au nord d'Auriac, où était un ancien château dont les ruines se voyaient encore en 1789. Il aurait donné son nom à la famille de Chazelles, qui, au XIVe siècle, vint s'établir au château d'OEillet, près d'Usscl, sur la route de Murat à St-Flour.

Hugues de Chazelles fut abbé de Mozat en 1244, et commandeur des hospitaliers de St-Jean-de-Ségur. Il avait un neveu nommé Pierre, qui fut chanoine de BrLoude en 1285. Un rameau de cette famille se fixa, au xve siècle, dans le Languedoc, et un descendant se fit remarquer sous le règne de Louis XIV dans les guerres delà succession. D'autres ont habité diverses parties de l'Europe. Aujourd'hui la branche aînée de la maison de Chazelles est noblement représentée par M. le comte Alphonse de Chazelles , l'un des propriétaires les plus considérables de la Guadeloupe, où il est fixé; membre du Conseil colonial et ancien représentant dela colonie près du Gouvernement de la Métropole, ses lumières, ses honorables services , ses rapports et ses ouvrages remarquables sur la situation coloniale le rangent parmi les hommes les plus distingués qu'aient produit les Antilles françaises. L'un de ses parents, M. de Chazelles, ancien préfet du Morbihan, plus tard l'un des principaux officiers de la maison de S. A. R. madame la duchesse de Berry, est resté fidèle à cette princesse et l'a suivie dans son exil. Il habite aujourd'hui l'Italie , où il s'est marié; mais son nom est toujours resté cher aux Bretons. (Voyez Ussel, Bassignac.)

Un Jean de l'Espinasse a été seigneur de Chazelles en 1675.

Le chateau de Chazelles passa dans la famille de Chavagnac qui en jouissait, ainsi que du fief, en 1789.

La Crose, village; moulin de La Crose, hameau; Fraissinet, village; Gironde, hameau , ancien château inhabité qui a reçu son nom d'une illustre famille du Rouergue , établie en Auvergne, où elle possédait des seigneuries. Armand de Gironde est mentionné dans des titres de 1030 et de 1093. Autre Armand de Gironde possédait le château de Murat-l'Agasse dans la commune de St-Etiennede-Maurs. Un autre Armand de Gironde et sa femme, Talize de Caumont, vivaient en 1298. Pierre de Gironde en 1302. Ronat de Gironde fut seigneur de Colombines en partie l'an 1522. C'est vers cette époque qu'on peut fixer, apeu-près, l'établissement de cette famille aux environs d'Auriac, et la construction du château de Gironde.

En 1413 Jean , seigneur de Gironde, fit, en sa qualité de baron de Mercœur, hommage de son fief au comte de Monpensier, et Pierre de Gironde , son fils, le rendit également. Tristan de Gironde du Monteil épousa, en 1502, Catherine de Montservier , et rendit, en 1535, son hommage à Nicolas de Lorraine, duc de Mercœur. François, son fils, prit pour femme Jeanne de St-Paul en 1531. Il fut compris dans l'arrière-ban de la sénéchaussée d'Auvergne (1557), et en 1571 son fils Antoine s'allia à Louise Dulac. Gabriel de Gironde, seigneur de Bégoule, acquit de la renommée, par son courage, du temps de la ligue (1588). Antoine étant veuf, maria, en deuxièmes noces , sa fille Louise de Gironde avec Etienne d'Apchier, qui devint seigneur de Gironde par suite de son mariage. Elle avait épousé , en premières noces , N.-Jacques d'Authier de Villemonté.

Antoine avait un fils, Charles, qui, marié en 161S à Anne de Marilbac, laissa des descendants, entr'autres Jacques-Louis de Gironde, époux de Louise de Jabot , en 1648. Il était seigneur de Neyronde, prèsdeThiers, en 16C6. André de Gironde de Buren, son petit-fils, vivait eu 1731, et fut lieutenant-général au gouvernement de l'Ile-de-France et grand échanson l'an 1722.

Riols, village et moulin à l'embranchement d'un petit ruisseau avec celui d'Auriac; la Rochette , village presque à la limite du département. Le Marquis deChavagnacy avait une belle propriété. Serres, village considérable (plus de 40 maisons), avec un moulin au-dessous. On le trouve eu se dirigeant vers Allanche. C'était un fief qui avait appartenu fort anciennement à la famille de Moléen ou Moleyre. Il y avait un chateau en 1398. N. Guibert ou Gilbert de Molyere ou Molyère, damoiseau , fit son hommage à l'évêque de St-Flour pour son château de Serres et ses dépendances. Il donna, en 1401, à l'église neuve de Noire-Dame de Saint-Flour.

Gilbert et Etienne , chevaliers , seigneurs en partie de St-Gal, et fils do Gilbert , seigneur de Serres, vendirent, en 1419, les rentes do la Rochette à Guillaume de Sauret, de la ville de St-Flour, qui acheta , des mêmes, celles des


maisons près de Vabres. Un Guyot, seigneur de Serres, vendit, en 1439, les rentes de Pouzols , près Bonnac , aux chanoines de Massiac. Son fils , Pierre de Molyère, vassal d'Alleuze, était seigneur de Serres en 1450. Ce fief appartenait, en 1585, à N. Tristan du Saulnier, fils de François. Plus tard, N.-Pierre du Saulnicr, un de ses descendants , possédait le fief et le château de Serres, ainsi que Pouzols, en 1650. Il céda ces reutes a M. de Grommont, de la ville d'Allanche, qui eu fit l'acquisition. Villeneuve, hameau.

 * Voir aussi le Livre de compte de l'Abbé Glaize, curé constitutionnel de Glux (publié en 1920)

Pin It