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Etienne-de-Maurs (St)

 

— La commune de St-Etienne-de-Maurs est du canton de Maurs et de l'arrondissement d'Aurillac. Elle est fortement allongée de l'est à l'ouest, et bornée au nord par les communes de Quézac et de St-Julien-de-Toursac; à l'est, par celle de Leinhac; au sud, par celle de St-Constant, et à l'ouest, par celles de Maurs et de Quézac.

Elle est arrosée par la rivière de Rance, les ruisseaux de Gourgassou et de Montmarty, qui la séparent en partie de Leinhac et de St-Constant, d'Arcambe, qui la sépare de Maurs, de Toursac, d'Anes, du Bruel et autres.

Elle est traversée par la route impériale, n° 122, de Clermont à Toulouse, et par les chemins de grande communication de Maurs à Montsalvy et de Maurs à Vitrac et Marcolès.

Le territoire de cette commune est accidenté et divisé en quatre grands plateaux qui portent le nom du village ou hameau le plus voisin, savoir : de Bessarets, de Ferrières, de Montmarty et de Murat. La surface est de 1,694 hectares, dont 650 h. en terres arables, de bonne qualité pour la culture du seigle et du sarrasin; 300 h. en prés et pacages estimés, surtout ceux qui sont dans le vallon d'Arcambe et le long des ruisseaux d'Anès et de Toursac ; 500 h. en châtaigneraies d'un bon produit; 90 h. en bois; 150 h. en bruyères ou terres vaines, et 2 h. en vignes. Ce sont les premières vignes que l'on rencontre en allant d'Aurillac vers le Midi.

La population actuelle de la commune est de 753 habitants. Il y a 13 villages et 59 hameaux

Le chef-lieu, St-Etienne, n'est qu'à 1 kilom. de Maurs et à 44 kil. d'Aurillac; il est situé dans le vallon d'Arcambe, près de la route impériale, presque à l'extrémité de la commune, au couchant. Ce n'est qu'un très-petit bourg sans importance ni habitations remarquables. L'église, placée au milieu du bourg, est ancienne et assez bien ornée, sous l'invocation de saint Etienne. Le clocher, que son peu d'apparence n'avait pas mis à l'abri du marteau révolutionnaire, en 1793, fut rebâti beaucoup plus grand sous la Restauration, par les soins de M. Urbain Jalenques, alors maire de St-Etienne, et de M. Jérôme de Falvelly, son oncle, qui en était curé. Parmi les ouvriers employés à la reconstruction, se trouva un maçon qui avait été au nombre des démolisseurs. Le fait, d'abord peu connu, s'étant ébruité, cet homme, pour racheter une partie de sa faute première, ne voulut pas recevoir le salaire de ses journées.

A cause de sa proximité de Maurs, l'église de St-Etienne n'était autrefois qu'une succursale; mais il y a quarante ans environ, elle fut érigée en paroisse

Toute la suite de cet article est textuellement reproduite du manuscrit de M. Deribier.

 

Philippe Verdier était prieur de St-Etienne en 1256 et cellerier du monastère, à quelle charge ce bénéfice était dévolu ; car l'abbé de Maurs était seigneur de St-Etienne et d'une partie de la paroisse. Pierre La Griffol, recteur en 1557; frère Antoine de Castanède, prieur en 1699 ; N. Bersagol, curé en 1706 ; Guillaume de Gregicols, en 1741. Cet homme, digne de vénération, fit faire, en 1787, le retable du maître-autel et agrandir l'église à ses frais. Son tombeau est sous le maître-autel. Guillaume Leygonie, en 1742; Cesaire Gazard, en 1745; Alexandre de Montredon, en 1748.

11 y a une fontaine près de l'église dite de St Martin, où l'on porte les enfants pour les faire marcher en lavant leurs jambes avec cette eau.

Les villages et hameaux de cette commune sont:

1* Andral, hameau près du bourg et de la route.

Andrieu, hameau à l'est.

3* Armant, hameau, et ancien fief et château rapproché de Maurs; il rappelle de grands souvenirs au sujet de quelques familles distinguées. Olivier d'Armant, damoiseau, fit son hommage, en 1284, à l'évêque de Clermont. Guy Armant, mari de N.-Catherine Graneyre, acheta des rentes en 1471. César Armant, son petit-fils et fils de feu Jean, fut anobli pour faits d'armes, en 1528; il ne laissa qu'une fille nommé Jeanne, qui se maria avec Guy Calsacy, riche bourgeois de Maurs et conseiller au présidial d'Aurillac. Celui-ci eut une fille, Hélis Calsacy, qui épousa, en 1571, noble Antoine de Castanède, et lui porta le fief d'Armant et autres. Cette famille est originaire de Montpesat et fort ancienne. Armand de Castanède vivait en 1227; autre Armand de Castanède d'Orisée, en 1303. N. Jean fut appelé pour le ban en 1473; il fut père d'Armand, qui épousa Antoinette de Puechd'O. Son fils, Pons de Castanède, s'allia en 1528 à Marie de Montegut; il eut Barthélemy, seigneur de la Grégie, qui s'unit à Madeleine de Tinières. Son fils Antoine, comme il est dit plus haut, épousa Hélis Calsacy; il eut Charles, marié avec Louise de la Grange, et Jean, qui ont servi, ce dernier, comme capitaine, en 1630. Charles fut père de Guinot de Castanède, marié à Claude de Murat; il servit en 1635 sous le vicomte de Polignac. Son fils Charles épousa, en 1644, Louise de la Grégie, et son petit-fils , Jean de Castanède, seigneur d'Armant, de la Grégie et de Balaguier en partie, épousa, en 1681 , Ursule de Cadrien et testa en 1695 ; elle était sœur du comte de Cadrien , lieutenant-colonel du régiment de Toulouse, brigadier des armées du roi et cousin de M. le comte de Guiscard, lieutenant-général; elle avait deux frères officiers. Armand-Louis de Castanède, fils de Jean, s'allia à Marguerite de Bancalis de Pruines, et eut Marie-Ursule de Castanède, qui se maria, en 1737, avec François-Louis de Peyronnenq, fils de N. Antoine, seigneur de Veyrières, Murat, etc. ; il testa en 1741. Sa veuve était dame d'Armant en 1743. Cette bonne propriété est aujourd'hui à M. Jalenques, de Maurs, membre du Conseil général.

Bardines, hameau.

Bardy, village près de la route.

6° Bellevue. hameau.

Beriagol, hameau.

8° Les Bessades, hameau.

La Blanguie, village sur le chemin de Leinhac.

10° La Borie, hameau qui, en 1735, était à N.-Jean-François de la Tour, seigneur de Roques, qui en est tout près.

11° La Brasquie, hameau.

12° Brocausei, village à l'est; son exposition avantageuse fit qu'en 1557 on y cultivait la vigne avec succès.

13° Le Bruel, hameau.

14° La Calmontie, village au nord et sur le chemin de St-Julien.

15° Le Cassan, hameau.

16° Caumont, hameau, chef-lieu d'une ancienne baronnie où il y avait un château. Il est situé sur le ruisseau et chemin de St-Julien. On voit que le seigneur de Caumont était un des seigneurs qui, au commencement du XIII° siècle, vexaient l'abbé de Maurs. N. Hugues de Caumont fit, en 1338, son hommage à l'évêque de Clermont pour sa tour de Caumont et dépendances. N. Jean de Castelnau était seigneur de Caumont en 1360. Il avait aussi un des deux châteaux de Murat, dil l'Yole, dont il sera parlé. Autre Jean de Castelnau en 1402. Ce fut un peu plu tard, vers Je milieu du XV° siècle, que la seigneurie de Caumont fut érigée en baronnie, et appartenait au baron de St-Santin en 1506. N. Jean de Castelnau, seigneur de St-Santin, la possédait en 1488. Guillaume de Grignoles était baron de Caumont en 1665, qu'il tenait comme héritier de Charlotte de Calsacy, mère d'Antoine de Grignoles, et provenant de N. Jacques de Bertrand, baron de Caumont et de la maison de Murat. En 1673, François de Crussol, duc d'Uzès, fut seigneur baron de Caumont, et plus tard le vicomte de Peyronnenq.

17° Las Croux, hameau.

18° Le Devez, hameau.

19° Dèzes, village sur un plateau au nord.

20° La Devèze, hameau et château près de St-Etienne et de la route royale. Pierre Freyre était seigneur de la Devèze en 1579, et Gabriel, son fils. François Guillot des Ondes, Sr de Montagnac, jouissait de ce fief en 1666; il avait épousé Louise de Felsines de Montamat ; elle était veuve en 1690 et donna à François Bertrand, son fils, capitaine de grenadiers au régiment d'Orléans et commandant le 2° bataillon du régiment en 1690. Louis des Ondes, Sr de la Devèze, fils de François Bertrand, épousa Marianne Dommare, qui fut veuve avant 1740 et habitait la Devèze. François-Bertrand des Ondes, Sr de la Devèze, était en 1772 capitaine au régiment de Clermont, et commandait à Lonwy eu 1789. Cette famille n'habite plus le département. La grosse tour du château de la Devèze fut abattue en 1793 et n'a pas été relevée. Cette propriété a été en dernier lieu, en 1789, à M. Guiral de Montarnal.

21° La Fargue, village.

22° Ferrières, village sur le chemin de St-Julien et la rivière de Rance. C'était jadis un fief avec titre de châtellenie qui avait été du seigneur de la Roche-Bouillac; puis a passé à la famille de Grignols. Il y avait une grosse tour dont il reste quelques ruines. On a exploité en ce lieu le minerai de fer et il s'en trouve encore. Il y a le haut et bas Ferrières.

23° Garrigal, hameau.

24° Ginalhac, village sur le ruisseau qui passe à St-Constant et à l'est du bourg.

25° La Goirie, village.

26° La Griffoulière, hameau.

27° L’Himmeral, hameau.

28° La Loudière, village sur la route et le ruisseau de St-Julien ; il était jadis plus considérable et appartenait à Antoine de Grignols, seigneur de Murat, en 1634.

29° Lusclade. hameau.

30° Maison-Neuve, hameau.

31° Malatlièse, hameau prè.s de Ferrières.

32° Méulles, hameau.

33° Le Méral, hameau.

34° Mont-Maity, hameau. Hugues de Chalus ou de Caylus fit, en 1326, sa nommée au seigneur baron de la Tour, pour le lieu de Mont-Marty.

35° Moulin-dc-Senergues, hameau. 36° Moulin-de-Verdier, hameau.

37° Murat, hameau et château, et chef-lieu d'une seigneurie considérable; car il y avait deux châteaux qui se tenaient par une galerie. Une ancienne famille en a porté le nom. L'un des châteaux se nommait l'Arabe et l'autre la Guiole.

Le château de Murat a appartenu, en 1243, à la famille de Gironde. Cibile, dame de Murat, épousa en 1258 N.-Armand de Barres, lesquels vendirent à l'évêque de Clermont, Guy de la Tour, leurs droits sur la terre de Murat. Jean de Barres, leur fils, fut maréchal de France en 1318. Armand de Gironde, qui épousa Talise de Caumont, était seigneur de Murat en 1298. On peut voir que déjà, à cette époque, la terre de Murat avait deux châteaux et deux seigneurs: l'un était à l'évêque de Clermont, qui dut le céder à Guy, du nom de Murat, comme arrière-fief, et l'autre appartenait à la famille de Gironde : c'était Murat l'Arabe.

Guy de Murat, mari d'Agnès, de St-Etienne-de-Maurs , eut un fils du nom de Guy, seigneur de Murat; il traita, en 1311, avec N.-Bernard de Durban, seigneur de Roumegoux; il fit son hommage, en 1317, du château de Murat à N.-Hugues de Castelnau, baron de St-Santin, dans la chapelle, en présence de N.-Géraud de Murat, ouvrier du monastère de Maurs, de Guillaume de Cornac et de Géraud d'Enfabre. Jean de Castelnau ayant à récompenser, en 1360, les services rendus par Barras de Cornac, lui donna le château de Murat la Guiole, qui lui était advenu. Baresie de Cornac, femme de Pierre de Cayrac et ainsi co-seigneur de Murat, traita avec son beau-père, en 1361. La famille de Bertrand fut héritière de celle de Barras de Cornac, et Bégon de Bertrand, Sr de Gironde, l'était de Murat en 1363; il fit son hommage à Jean de Castelnau, en 1370. Il avait épousé Aygline de Cayrac, qui fut dame de Murat. Etant veuve en 1408, elle fit son hommage à l'évêque de Clermont, pour le château de Murat, tours et fortifications.

Pierre de Bertrand, fils de Bégon, seigneur de Murat, fit, en 1421, son hommage à Antoine de Castelnau, baron de Caumont, pour le fort et château de Murat l'Arabe. Il avait épousé Jeanne de Cornac, fille et héritière de Guillaume et de Dauphine de Méallet de Fargues. Il eut de grands démêlés du vivant de son père avec Guyot de Murat, qui faisait, en 1405, bâtir un hôtel sur la place du château de Murat; il en sera parlé plus bas.

Guillaume de Bertrand fut seigneur de Murat et vivait en 1445. Il investit cette année d'une maison sur la place du château, près de la chapelle. Il eut un grand procès avec Antoine de Murat au sujet d'une pêcherie dans la rivière de Rance. Il était co-seigneur de Toursac et fit, en 1456, son hommage à Jacques d'Armagnac, vicomte de Carlat. Bégon de Bertrand, fils de Guillaume, fut seigneur de Murat, et eut de grandes discussions, comme son frère, avec le même Antoine de Murat, pour la pêcherie sur la Rance. Il avait épousé Marguerite de Gontaud, et eut Claude de Bertrand et Charles. Elle était veuve en 1495, tutrice de ses enfants et dame de Murat. Claude de Bertrand, Sr de Murat, épousa Françoise de Murat, et par là, unit les deux familles qui furent longtemps rivales. Un Jean de Bertrand, Sr de Murat, vivait en 1535. Claude fut aussi co-seigneur de Montmurat en 1586. N.-Jacques de Bertrand, frère aussi de Claude, fut père et tuteur de Françoise de Murat, qui épousa N.-Symphorien de Grignols et vivait en 1572. Il devint, par ce mariage, seigneur de Murat après la mort de Jacques de Bertrand, son beau-père. N.-Jean de Grignols, fils de Symphorien, fut seigneur de Murat en 1589. Il vendit des rentes à Balthazar de Felzines, baron de Montmurat. Il fut aussi co-seigneur de Toursac. Antoine de Grignols, fils de Jean, était seigneur de Murat en 1620, et neveu d'autre Antoine, seigneur d'Ayroles. Il vendit des rentes à Antoine de Peyronnenq, major, commandant le régiment de carabiniers du duc de Si-Simon. Antoine de Grignols avait épousé, en 1599, Charlotte de Calsacy. Il eut Antoine, seigneur de Giralmont; Antoinette, qui épousa N.-Gabriel d'Enfabre, seigneur du Garry, et Guillaume, qui devint le principal héritier.

Il faut ici reprendre au XIV° siècle, où Guy de Murat était co-seigneur dudit lieu. Son fils Guinot fit, en 1404, son hommage au duc de Berry, pour son hôtel et jardin situés près le chastel de Murat et tenant aux fossés, et de la citerne. Il fut, l'année suivante, en grand procès avec Pierre de Bertrand, seigneur de Murat, pour raison des constructions qu'avait fait faire Guyot de Murat, et qu'il continuait sur la place de Murat. N'ayant pu être jugés en Parlement, ils convinrent d'arbitres, savoir : nobles Jean de Montmurat et Pierre Pontanier, de Figeac, qui décidèrent que N.-Guyot de Murat pouvait bâtir; que les fossés seraient communs pour la défense de la forteresse; qu'il aurait la moitié de la citerne, etc.

Antoine de Murat, fils de Guyot, fut seigneur dudit lieu et fit son hommage, en 1444, à Charles de Bourbon, pour son hôtel de Murat. Il fut père d'autre Antoine, Sr de Murat, qui, en 1470, en fit l'hommage au baron de St-Santin et de Castelnau, pour le château qu'il habite avec l'expression du ciel à la terre. Il plaida encore avec Bégon de Bertrand et dont il a été parlé en i486. Le mariage de Françoise de Murat, sa fille, avec Claude de Bertrand, réunit en partie les deux familles. Tristan de Murat, fils d'Antoine, hérita de la seigneurie de Murat, qui fut saisie par Gabriel et Antoine d'Enfabre, fils de N. Jean, lesquels n'en jouirent que jusqu'en 1606, époque où Guillaume Viguier, seigneur d'Entoliols, fit vendre par extrouste cette terre, qui fut acquise par Antoine de Grignols qui possédait l'autre partie, et devint ainsi seigneur de toute la terre de Murat. Ce qui faisait la part des d'Enfabre était alors: château, corps de logis, grande tour, chapelle de St-Martin et bâtiments, confinant à la basse-cour du château de l'acquéreur. Marie de Grignols, fille d'Antoine, mariée à Antoine de Peyronnenq, réunit ainsi les deux châteaux.; elle était veuve en 1672; elle fit son hommage à François de Crussol, duc d'Uzès, pour les deux châteaux de Murat : l'un, avec corps de logis, grosse tour ronde qui provenait de ses ancêtres, et l'autre, acquis de la famille d'Enfabre, qui était un gros corps de logis, grosse tour carrée en joignant, chambre, pigeonnier et chapelle, et le tout avec leurs dépendances, et situé sur la rivière de Rance et le ruisseau d'Anez. N.-Antoine de Peyronnenq y avait fait faire de grandes réparations en 1654, et ses successeurs en 1752, surtout à la tour carrée et au corridor qui servait à joindre les deux châteaux.

D'après les détails ci-dessus, l'événement tragique des deux frères ennemis qui possédaient les deux châteaux de Murat et qui se seraient tués l'un l'autre à coups d'arquebuse de leurs fenêtres, ne paraît pas historique et ne servait qu'un conte populaire. La famille de Peyronnenq a joui jusqu'à nos jours , et possède encore le château et propriété de Murat.

38° Nivoly, hameau où est le beau pont que passe la route impériale de Maurs à Aurillac.

39° La Peyrade, hameau prés du bourg.

40° Pierre-Fiche, village au nord et sur la route impériale. Il a dû y exister un monument celtique qui aurait disparu, et dont le nom seul serait resté.

41° Le Plancou, hameau.

42° Le Pourcissou, hameau.

43° La Prade, hameau.

44° Le Pradel, hameau.

45° Puech-Laquet, hameau.

46° Le Riou, hameau.

47° Roques, hameau et château qui était à N.-Antoine de la Tour en 1667, et à François de la Tour en 1739.

48° La Rougier, hameau près du Riou, et entre la route impériale et le chemin de St-Julien.

49° La Rouquette, hameau.

50° Séchoir de Belbezet.

51° Séchoir de Courby.

52° Séchoir de Dommergues.

53° Séchoir de Jallenques.

54° Séchoir de Justin Salesses.

55° Séchoir de Salesses.

56° Séchoir de Viales. Tous ces séchoirs sont des maisonnettes employées à la récolte des châtaignes et habitées pendant l'automne seulement.

57° Senergues, hameau et château d'une belle construction. Jean de Grignols, chevalier, seigneur de St-Laurent, près de Figeac, habitait Senergues en 1360. N.-Guy de Senergues vivait en 1450. N.-François de Montamat, qui avait Senergues, fut témoin, en 1484, à l'acte de fondation du chapitre de St-Chamand par N.-Robert de Balzac. Joseph et Robert de cette famille, fils à Toussaint de Monlarnal, seigneur de Senergues en 1521, firent de grands dons à l'église, ainsi que leur père. Jean de Gayrard , qui leur succéda, fut tuteur de N.-René d'Anjony, en 1540, et se maria avec Louise de Montcaln. Il fut père d'Audoin de Senergues, capitaine, châtelain de Milhaud en 1560, qui épousa Marguerite de Montarnal. Il fut père d’Abraham, qui lui succéda, et se maria à Isabeau du Bousquet, en 1604; il se distingua au service d'Henri IV. Son fils et héritier fut Jean de Gayrard, marié en 1632 à Isabeau de Barraud de Bonne; il fut capitaine de 100 mousquetaires en 1638, servit à l'armée d'Italie en 1630 et testa en 1644. Son fils, Louis de Gayrard, seigneur de la Ganne de et Senergues, ainsi que de St-Etienne en partie, fut appelé pour le ban et épousa Antoinette de Saunhac, veuve en 1701; il laissa autre Louis de Gayrard, seigneur des Angles. Un descendant de celui-ci, N.-Louis de Montarnal, né au château de Senergues, en 1764, fut compagnon d'infortune de la Peyrouse, son parent, dans son voyage autour du monde, et périt avec lui en 1786. Louis-Marie et Louis-Joseph servaient comme chevau-légers en 1790. Senergues est encore habité par des membres de la famille.

58° Senergues, moulin.

59° Serenon, hameau.

Comme la famille de Peyronnenq a possédé les châteaux de Murat et grand nombre d'autres fiefs dans les communes de Maurs et de St-Etienne, il en est ici question dans un article séparé. Elle est originaire du Quercy. N.-Bertrand de Peyronnenq, fils à feu Pierre et à Françoise de Carbonnières, sénéchal d'Agen et de Gascogne, épousa, en 1606, Françoise de Bourbon,- fille d'Henri, comte de Lavedan, baron de Miramont, le Fayet, Chaudesaigues, et de Françoise de Miramont; il fut honoré d'un grand nombre de lettres des rois Henri III et Henri IV; il fut père d'Antoine de Peyronnenq , capitaine-major, puis maréchal de camp en 1647; il se maria avec Marie de Grignols, comme il a été dit plus haut; il testa en 1658. Après lui, son fils François épousa, en 1677, Louise de Senecterre, fille à feu François, seigneur de Veyrières, et à feu Françoise de Fréjouls. Louise testa en 1724. Il eut pour héritier et fils Antoine de Peyronnenq de St-Chamand, capitaine de cavalerie, qui s'unit, en 1710, avec Louise de Veillars de Record, fille à N. et à Jeanne d'Autefort; il habitait le 'château de Gallezie, en Quercy. Son fils, François-Louis, épousa, en 1737, Marie-Ursule de Castanède de la Grégie, fille à Armand-Louis et à feu Marguerite de Bancalis de Pruines; il testa en 1741; il fut père d'Antoine-Jean-Louis , qui était sous la tutelle d'Antoine, son oncle, Sr de la Roque- St-Chamand. Sa veuve, Marie-Ursule de Castanède, fit réparer le château de Murat en 1752, ainsi qu'il a été dit.

Antoine-Jean-Louis de Peyronnenq fut seigneur de Marmiesse, Murat, Ferrières, etc., officier supérieur de cavalerie , lieutenant des maréchaux de France et inspecteur général des haras, président pour le roi au Haut-Auvergne. Il épousa Catherine-Françoise de Fortet, et laissa après lui une fille, Marianne de Peyronnenq-St-Chamand , qui s'allia, en 1796, à Jean-Marc-Gabriel de la Garde de Saignes, chevalier, comte de Saignes , capitaine de cavalerie, fils à René et àr Jeanne-Catherine de Turenne d'Aynac. En elle, s'est éteinte cette branche de la. famille de Peyronnenq.

60° Le Ventalou, hameau.

61° Le Verdier, moulin, hameau.

62° Le Vert, hameau.

63° La Vialle, hameau.

64* Ia Vigier-Bas, hameau.

65° Le Vigier-Haut, hameau.

 

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