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 Joursac

La commune de Joursac fait partie du canton d'Allanche et de l'arrondissement de Murat. Sa configuration est allongée du nord au sud. Elle se trouve bornée au nord par le ruisseau d'Alleyrac, qui la sépare de celle de Peyrusse ; au sud, par la rivière d'Allanche, entre elle et Moissat; à l'est, par les communes de Talizat et de St-Mary-le-Cros, et à l'ouest, par celle de Ste-Anastasie.

L'étendue de sa surface est de 2,100 hect., dont 1,000 h. en terres cultivées, d'un assez bon rapport; 600 h en prés et pacages, dans la vallée de l'Allagnon; ils sont d'un bon produit; 350 h. en bois taillis et de futaie , sur les coteaux du vallon, et quelques bruyères.

Elle est arrosée par les rivières d'Allagnon et d'Allanche; par les ruisseaux d'Alleyrac, de Prémont, de Remontel, de Combegrande, de la Roche, etc.

Sa population est 1005 habitants, répartis dans 11 villages, 7 hameaux et 242 maisons.

Joursac, chef-lieu, à 1 myr. 2 kil. d'Allanche et 1 myr. 15kil. de Murat, est situé sur l'Allagnon. C'est un bourg d'une trentaine de maisons.

L'église est sous l'invocation de saint Etienne, premier martyr; elle est bien entretenue. Antoine Chadelas était recteur de Joursac en 1588; François Vedrines, en 1638; Jean Péchaud, en 1691 ; François Basset, en 1706; Gauthier, en 1764.

Les villages et hameaux de cette commune sont:

Amant, hameau.

2° Le Beil, hameau.

La Brugeyre, village. Jean de Bonafos en était seigneur en 1669.

Le Couderc, hameau.

Elgine, gros village au nord du bourg, sur la rive gauche de l'Allagnon; il dépendait de la seigneurie de Montservier. Lucrèce de Brives, qui en était titulaire en 1669, en fit don à Jean de Bonafos. Marie de Sévérac habitait Elgine en 1764.

Manlogne, château et ancienne forteresse des plus importantes de ces contrées. Ses ruines sont sur un plateau basaltique très-rapproché de Joursac. De ce plateau, on a une vue des plus étendues : on domine sur la Planèze et les montagnes voisines. Dans l'état actuel, ce château n'offre plus que des ruines peu considérables. Elles étaient encore très-importantes au commencement de ce siècle; mais les habitants du pays venaient s'y approvisionner de pierres de taille et autres matériaux à leur convenance, ce qui a hâté sa destruction.

Aujourd'hui ces ruines consistent seulement dans la moitié de l'un des quatre maîtres murs où l'on voit quatre fenêtres; dans une cave voûtée où l'on ne peut descendre, parce que les ouvertures sont obstruées par des décombres. Il existe aussi quelques pans des quatre murs principaux, au milieu desquels était une cour; et enfin, une grande tour carrée où l'on voit deux voûtes intactes superposées l'une à l'autre. 11 n'y a qu'une seule pièce à chaque étage. Les escaliers, fort étroits, sont pratiqués dans l'épaisseur du maître mur. On voit au deuxième étage une particularité assez singulière : c'est une espèce de tour ronde qui part de la voûte et demeure suspendue à la hauteur d'environ deux mètres au-dessus du plancher, ou, pour mieux dire, du pavé qui recouvrait la voûte du premier étage. Cette tour représente une espèce de tuyau de cheminée; mais elle en diffère par la forme et l'absence des piliers latéraux. Elle se termine dans le bas par des ornementations fort simples sur la pierre de taille. Les deux côtés sont percés d'une canonnière. L'étroit escalier qui part du premier étage vient aboutir à cette tour, mais s'en éloigne aussitôt pour recommencer à l'angle opposé.

On se perd en conjectures sur l'intention qu'avait l'architecte en bâtissant cette tour et ce long tube de maçonnerie suspendu en l'air.

Dans la cour du château était une citerne cimentée avec de la chaux et de la tuile pilée. Quoique cet enduit soit exposé à l'air, il se détache difficilement des parois des murs.

Le grand mur d'enceinte , qui subsiste en partie, avait un chemin de ronde de deux mètres de large pratiqué à cinq ou six mètres de hauteur; il domine le vallon et repose en grande partie sur une coulée basaltique en tuyaux d'orgues à demi-formés.

Ce château ne fut sans doute jamais pris; car nous ne trouvons dans les manuscrits de notre histoire locale aucune mention d'attaques dirigées contre lui, et sa position forte dut faire craindre à l'ennemi une trop grande résistance. François de St-Hérem, sous Charles IX, assigna mille écus pour sa garde.

Louis XIII érigea cette belle seigneurie en marquisat; mais les lettres n'en furent pas enregistrées au Parlement. Louis XV établit à Mardogne, en 1781, une prévôté royale.

Les étymologistes pensent que Mars et Diane étaient adorés dans ce lieu, et que ce nom de Mardogne serait la corruption de l'amalgame de celui de ces deux divinités. Nos érudits ont voulu voir quelques restes de leur temple dans l'enceinte du château.

Cette terre avait donné son nom à une ancienne famille de chevalerie. PierreIthier de Bréon, seigneur de Mardogne, vivait en 1066. Armand de Bréon fut un des seigneurs d'Auvergne qui se croisèrent en 1102, et qui assistèrent l'année suivante au siége de Tripoli. Autre Armand de Bréon est cité dans l’ Histoire des Troubadours; il avait inspiré de tendres sentiments à dona Castelloza, dame de Meyrone, qui les a exprimés elle-même dans trois sirvantes venues jusqu'à nous. Cette terre passa de la branche aînée dans la branche cadette, par le mariage de Françoise, dame de Mardogne, avec Maurin de Bréon. Ithier de Bréon n'ayant eu que des filles, partagea sa succession entre elles en 1280. Ithier III de Bréon en devint seigneur.

Maurin III de Bréon, en 1338, eut ses fourches patibulaires renversées par les gens de Bertrand de St-Nectaire; le roi ordonna de les rétablir. En 1348, la seigneurie fut saisie pour dettes, par ordre du roi.

Maurin n'eut qu'une fille, Dauphine de Bréon, dame de Mardogne, qui porta cette terre dans la maison de Tinières, par son mariage avec Guillaume, Sr de ce nom. Cette famille la conserva longtemps. Il y eut un conflit, en 1447, entre Antoinette de Tourzel, veuve de Guillaume de Tinières, comme tutrice de Jacques de Tinières, son petit-fils, et Claude de Vissac, mari de Marguerite de Tinières, héritière en partie de Mardogne. Claude s'était emparé du chastel et de la place, avait dévalisé le château et emporté les meubles, qui étaient fort beaux, Maurin l'ayant fait meubler magnifiquement, en 1365, pour y recevoir le duc de Berry, fils du roi. Claude de Vissac fut condamné à rendre la place et a 6,000 liv. de dommages et intérêts.

Jacques de Tinières n'eut qu'une fille nommée Jeanne, qui fut mariée, en 1477, à Germain de Foix. Une des conditions du contrat était de prendre les armes et le nom de Mardogne.

Joseph de Foix, seigneur de Mardogne, n'ayant pas eu d'enfants de Françoise de Lastic, fille de Thibaud, Sr de Lastic et de Rochegonde, la fit héritière de cette seigneurie par son testament, en 1580. Il en avait eu une fille nommée Gabrielle, mariée avec le comte d'Apchier. Françoise de Lastic épousa en secondes noces Jean de La Guiche, seigneur de Bournoncles ; il n'y eut encore qu'une fille, mariée avec Louis de Larochefoucault.

Des réclamations s'étant élevées alors sur la propriété de la seigneurie de Mardogne, cette terre fut vendue d'un commun accord à Juan Dufour de Villeneuve, qui la revendit aussi le même jour à M. le prince de Conti, et réunie au duché de Mercœur. Ce prince la revendit encore au roi Louis XV, en 1770. Elle fit partie ensuite de l'apanage du comte d'Artois; mais le roi la retira par édit de 1778.

On disait indifféremment Merdogne, Mardogne et Merdoigne

Mortser lier, hameau et château qui a donné son nom à une famille qui avait été se fixer en Limagne. C'était un fief qui dépendait du marquisat de Mardogne. Les religionnaires s'étaient emparés de ce château en 1574. Le seigneur le plus ancien connu est Etienne de Montservier , qui vivait en 1327. Cette terre était encore en leur possession en 1639; elle passa vers cette époque dans la maison de La Salle, d'où elle advint à Lucrèce de Brives, qui la donna à Jean de Bonafos, son neveu, en 1669. Jean Pons avait acheté ce fief en 1711. François de Saulnier, mari d'Elisabeth Pons, habitait Montservier en 1783. Il le vendit au Sr Pierre Farradéche de Grommont, avocat à la cour des aides et procureur du roi de la prévôté royale de Mardogne.

Plamonteil, village.

Le Pont-du-Vernet, gros village avec un pont sur l'Allagnon; il est traversé par la route départementale n° 3, de Murat à Massiac, et le chemin de grande communication de St-Flour à Allanche.

10° Le Roc, village auprès des ruines de Mardogne.

11° La Rouleyre, village au-dessous et au nord du chef-lieu.

12° Servières, village et fief qui a appartenu longtemps ù la famille de Castellas, venue en Auvergne avec celle de Foix. Bernard de Castellas , seigneur de Servières, vivait en 1530. Louis de Castellas habitait Servières en 1753. N. de Castellas fut au nombre des nobles qui s'assemblèrent à St-Flour, en 1789, et en 1791, l'un des signataires de la coalition d'Auvergne. Cette famille existe encore; elle a donné un archevêque à Lyon et des comtes au chapitre de cette ville.

13° La Souleyre, hameau.
14° Le Teil, village.
15° La Varesne, hameau.
16° La Vayssière, village au-dessous de Mardogne; il était habité, en 1706, par N. Tallandier, bailli de Mardogne et seigneur de l'Espinasse.

17° Le Viallard, hameau. Joursac relevait de Riom pour sa coutume.

Cette commune fut comprise pour une somme de 2,500 liv. dans la répartition de la taille de 1696.

Les terres de cette commune sont fertiles et ses prairies productives. On y récolte des fruits qui sont portés à Murat

 

Joursac

La commune de Joursac fait partie du canton d'Allanche et de l'arrondissement de Murat. Sa configuration est allongée du nord au sud. Elle se trouve bornée au nord par le ruisseau d'Alleyrac, qui la sépare de celle de Peyrusse ; au sud, par la rivière d'Allanche, entre elle et Moissat; à l'est, par les communes de Talizat et de St-Mary-le-Cros, et à l'ouest, par celle de Ste-Anastasie.

L'étendue de sa surface est de 2,100 hect., dont 1,000 h. en terres cultivées, d'un assez bon rapport; 600 h en prés et pacages, dans la vallée de l'Allagnon; ils sont d'un bon produit; 350 h. en bois taillis et de futaie , sur les coteaux du vallon, et quelques bruyères.

Elle est arrosée par les rivières d'Allagnon et d'Allanche; par les ruisseaux d'Alleyrac, de Prémont, de Remontel, de Combegrande, de la Roche, etc.

Sa population est 1005 habitants, répartis dans 11 villages, 7 hameaux et 242 maisons.

Joursac, chef-lieu, à 1 myr. 2 kil. d'Allanche et 1 myr. 15kil. de Murat, est situé sur l'Allagnon. C'est un bourg d'une trentaine de maisons.

L'église est sous l'invocation de saint Etienne, premier martyr; elle est bien entretenue. Antoine Chadelas était recteur de Joursac en 1588; François Vedrines, en 1638; Jean Péchaud, en 1691 ; François Basset, en 1706; Gauthier, en 1764.

Les villages et hameaux de cette commune sont:

Amant, hameau.

2° Le Beil, hameau.

La Brugeyre, village. Jean de Bonafos en était seigneur en 1669.

Le Couderc, hameau.

Elgine, gros village au nord du bourg, sur la rive gauche de l'Allagnon; il dépendait de la seigneurie de Montservier. Lucrèce de Brives, qui en était titulaire en 1669, en fit don à Jean de Bonafos. Marie de Sévérac habitait Elgine en 1764.

Manlogne, château et ancienne forteresse des plus importantes de ces contrées. Ses ruines sont sur un plateau basaltique très-rapproché de Joursac. De ce plateau, on a une vue des plus étendues : on domine sur la Planèze et les montagnes voisines. Dans l'état actuel, ce château n'offre plus que des ruines peu considérables. Elles étaient encore très-importantes au commencement de ce siècle; mais les habitants du pays venaient s'y approvisionner de pierres de taille et autres matériaux à leur convenance, ce qui a hâté sa destruction.

Aujourd'hui ces ruines consistent seulement dans la moitié de l'un des quatre maîtres murs où l'on voit quatre fenêtres; dans une cave voûtée où l'on ne peut descendre, parce que les ouvertures sont obstruées par des décombres. Il existe aussi quelques pans des quatre murs principaux, au milieu desquels était une cour; et enfin, une grande tour carrée où l'on voit deux voûtes intactes superposées l'une à l'autre. 11 n'y a qu'une seule pièce à chaque étage. Les escaliers, fort étroits, sont pratiqués dans l'épaisseur du maître mur. On voit au deuxième étage une particularité assez singulière : c'est une espèce de tour ronde qui part de la voûte et demeure suspendue à la hauteur d'environ deux mètres au-dessus du plancher, ou, pour mieux dire, du pavé qui recouvrait la voûte du premier étage. Cette tour représente une espèce de tuyau de cheminée; mais elle en diffère par la forme et l'absence des piliers latéraux. Elle se termine dans le bas par des ornementations fort simples sur la pierre de taille. Les deux côtés sont percés d'une canonnière. L'étroit escalier qui part du premier étage vient aboutir à cette tour, mais s'en éloigne aussitôt pour recommencer à l'angle opposé.

On se perd en conjectures sur l'intention qu'avait l'architecte en bâtissant cette tour et ce long tube de maçonnerie suspendu en l'air.

Dans la cour du château était une citerne cimentée avec de la chaux et de la tuile pilée. Quoique cet enduit soit exposé à l'air, il se détache difficilement des parois des murs.

Le grand mur d'enceinte , qui subsiste en partie, avait un chemin de ronde de deux mètres de large pratiqué à cinq ou six mètres de hauteur; il domine le vallon et repose en grande partie sur une coulée basaltique en tuyaux d'orgues à demi-formés.

Ce château ne fut sans doute jamais pris; car nous ne trouvons dans les manuscrits de notre histoire locale aucune mention d'attaques dirigées contre lui, et sa position forte dut faire craindre à l'ennemi une trop grande résistance. François de St-Hérem, sous Charles IX, assigna mille écus pour sa garde.

Louis XIII érigea cette belle seigneurie en marquisat; mais les lettres n'en furent pas enregistrées au Parlement. Louis XV établit à Mardogne, en 1781, une prévôté royale.

Les étymologistes pensent que Mars et Diane étaient adorés dans ce lieu, et que ce nom de Mardogne serait la corruption de l'amalgame de celui de ces deux divinités. Nos érudits ont voulu voir quelques restes de leur temple dans l'enceinte du château.

Cette terre avait donné son nom à une ancienne famille de chevalerie. PierreIthier de Bréon, seigneur de Mardogne, vivait en 1066. Armand de Bréon fut un des seigneurs d'Auvergne qui se croisèrent en 1102, et qui assistèrent l'année suivante au siége de Tripoli. Autre Armand de Bréon est cité dans l’ Histoire des Troubadours; il avait inspiré de tendres sentiments à dona Castelloza, dame de Meyrone, qui les a exprimés elle-même dans trois sirvantes venues jusqu'à nous. Cette terre passa de la branche aînée dans la branche cadette, par le mariage de Françoise, dame de Mardogne, avec Maurin de Bréon. Ithier de Bréon n'ayant eu que des filles, partagea sa succession entre elles en 1280. Ithier III de Bréon en devint seigneur.

Maurin III de Bréon, en 1338, eut ses fourches patibulaires renversées par les gens de Bertrand de St-Nectaire; le roi ordonna de les rétablir. En 1348, la seigneurie fut saisie pour dettes, par ordre du roi.

Maurin n'eut qu'une fille, Dauphine de Bréon, dame de Mardogne, qui porta cette terre dans la maison de Tinières, par son mariage avec Guillaume, Sr de ce nom. Cette famille la conserva longtemps. Il y eut un conflit, en 1447, entre Antoinette de Tourzel, veuve de Guillaume de Tinières, comme tutrice de Jacques de Tinières, son petit-fils, et Claude de Vissac, mari de Marguerite de Tinières, héritière en partie de Mardogne. Claude s'était emparé du chastel et de la place, avait dévalisé le château et emporté les meubles, qui étaient fort beaux, Maurin l'ayant fait meubler magnifiquement, en 1365, pour y recevoir le duc de Berry, fils du roi. Claude de Vissac fut condamné à rendre la place et a 6,000 liv. de dommages et intérêts.

Jacques de Tinières n'eut qu'une fille nommée Jeanne, qui fut mariée, en 1477, à Germain de Foix. Une des conditions du contrat était de prendre les armes et le nom de Mardogne.

Joseph de Foix, seigneur de Mardogne, n'ayant pas eu d'enfants de Françoise de Lastic, fille de Thibaud, Sr de Lastic et de Rochegonde, la fit héritière de cette seigneurie par son testament, en 1580. Il en avait eu une fille nommée Gabrielle, mariée avec le comte d'Apchier. Françoise de Lastic épousa en secondes noces Jean de La Guiche, seigneur de Bournoncles ; il n'y eut encore qu'une fille, mariée avec Louis de Larochefoucault.

Des réclamations s'étant élevées alors sur la propriété de la seigneurie de Mardogne, cette terre fut vendue d'un commun accord à Juan Dufour de Villeneuve, qui la revendit aussi le même jour à M. le prince de Conti, et réunie au duché de Mercœur. Ce prince la revendit encore au roi Louis XV, en 1770. Elle fit partie ensuite de l'apanage du comte d'Artois; mais le roi la retira par édit de 1778.

On disait indifféremment Merdogne, Mardogne et Merdoigne

Mortser lier, hameau et château qui a donné son nom à une famille qui avait été se fixer en Limagne. C'était un fief qui dépendait du marquisat de Mardogne. Les religionnaires s'étaient emparés de ce château en 1574. Le seigneur le plus ancien connu est Etienne de Montservier , qui vivait en 1327. Cette terre était encore en leur possession en 1639; elle passa vers cette époque dans la maison de La Salle, d'où elle advint à Lucrèce de Brives, qui la donna à Jean de Bonafos, son neveu, en 1669. Jean Pons avait acheté ce fief en 1711. François de Saulnier, mari d'Elisabeth Pons, habitait Montservier en 1783. Il le vendit au Sr Pierre Farradéche de Grommont, avocat à la cour des aides et procureur du roi de la prévôté royale de Mardogne.

Plamonteil, village.

Le Pont-du-Vernet, gros village avec un pont sur l'Allagnon; il est traversé par la route départementale n° 3, de Murat à Massiac, et le chemin de grande communication de St-Flour à Allanche.

10° Le Roc, village auprès des ruines de Mardogne.

11° La Rouleyre, village au-dessous et au nord du chef-lieu.

12° Servières, village et fief qui a appartenu longtemps ù la famille de Castellas, venue en Auvergne avec celle de Foix. Bernard de Castellas , seigneur de Servières, vivait en 1530. Louis de Castellas habitait Servières en 1753. N. de Castellas fut au nombre des nobles qui s'assemblèrent à St-Flour, en 1789, et en 1791, l'un des signataires de la coalition d'Auvergne. Cette famille existe encore; elle a donné un archevêque à Lyon et des comtes au chapitre de cette ville.

13° La Souleyre, hameau.
14° Le Teil, village.
15° La Varesne, hameau.
16° La Vayssière, village au-dessous de Mardogne; il était habité, en 1706, par N. Tallandier, bailli de Mardogne et seigneur de l'Espinasse.

17° Le Viallard, hameau. Joursac relevait de Riom pour sa coutume.

Cette commune fut comprise pour une somme de 2,500 liv. dans la répartition de la taille de 1696.

Les terres de cette commune sont fertiles et ses prairies productives. On y récolte des fruits qui sont portés à Murat

 

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